Arras | un policier soupçonné de pédophilie se suicide en prison
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 01/01/1970
- 00:00
L’affaire avait fait grand bruit en novembre dernier, un couple habitant l’Arrageois était mis en examen dans une affaire de pédophilie. Incarcéré, l’homme, policier de son état, s’est suicidé pendant sa détention provisoire.
Il appartenait aux juges de déterminer son implication dans des faits de recours à la prostitution de mineurs et de détention d’images pédopornographiques.
Elle a été condamnée à six mois de prison avec sursis.
Ce quadragénaire était placé en détention provisoire après avoir été mis en examen.
Des fichiers pédopornographiques avaient été retrouvés dans son ordinateur.
Ce père de deux enfants aurait reconnu ses pulsions pédophiles devant les enquêteurs. Sa femme, institutrice dans l’Arrageois, est toujours mise en examen.
La femme du policier lensois, qui s’était suicidé lors de sa détention provisoire en 2018, a finalement été condamnée à six mois de prison avec sursis.
Le tribunal d’Arras (Pas-de-Calais) a rendu mardi 13 octobre son verdict concernant cette affaire de détention d’images pédopornographiques, qu’elle a requalifiée en recel, relate La Voix du Nord.
Elle était aussi poursuivie pour recours à la prostitution de mineurs en Thaïlande, mais les analyses n’ont pas pu prouver l’âge des personnes présentes sur les vidéos, annonce le quotidien régional.
L’audience avait eu lieu le 22 septembre dernier. Cette institutrice avait expliqué qu’elle avait voulu « suivre les fantasmes de son mari » après avoir découvert, en 2009, qu’il avait une liaison extraconjugale. Le policier lui montrait notamment des images à caractère pédopornographiques.
Pas d’attrait sexuel pour les mineurs
Au cours de voyages en Thaïlande, ils avaient eu recours à de jeunes prostitués, raconte Le Parisien. Une enquête d’Europol en 2016 avait permis de retrouver ces images ainsi que des vidéos tournées par le couple en Asie. L’époux, qui était au cœur du dossier, s’était suicidé lors de sa détention provisoire en 2018. L’expertise psychologique de la femme avait exclu tout attrait sexuel pour les mineurs.
L’avocate de la prévenue avait demandé la relaxe. En plus de sa peine de prison avec sursis, la mère de famille devra verser 300 € à la Fondation pour l’enfance pour le préjudice moral, qui s’était constituée partie civile. L’association Enfance et partage n’a rien obtenu, le recours à la prostitution n’ayant pas été retenu. La mère de famille pourra retrouver ses deux enfants, dont elle avait récupéré la garde en mars 2019 après un an de placement, ajoute La Voix du Nord. Elle ne reprendra par contre pas le chemin de l’école maternelle où elle exerçait avant cette affaire.
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