Analyses des chiffres disponibles sur la pédocriminalité en France de 1996 à 2014

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Le podcast complet sur les chiffres de la pédocriminalité en France (dont cet article) est à retrouver sur notre chaine Youtube ou téléchargeable en mp3 ci-dessous (clic-droit puis “enregistrer la cible du lien sous”).

Podcast – Chiffres pédocriminalité Partie 1 (75′)

Podcast – Chiffres pédocriminalité Partie 2 (70′)

 

Origine et nature des données

Les données de criminalité sont issues du site de l’Institut National de Hautes Études de la Sécurité et de la Justice (INHESJ) et regroupent les constats fait par les services de police et de gendarmerie sur (presque) l’ensemble du territoire français.

Quatre types de délits et de crimes affectant les mineurs ont été étudiés et sont regroupés en « index » :

  • Index 52 : Violences, mauvais traitements et abandons d’enfants
  • Index 49 : Harcèlements sexuels et autres agressions sexuelles contre des mineur(e)s
  • Index 47 : Viols sur des mineur(e)s
  • Index 51 : Homicides commis contre enfants de moins de 15 ans

Les données de démographie sont issues de l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE).

Les chiffres de populations légales utilisés sont ceux de 1999, 2006 et 2012.

 

Limites de données étudiées

Les données présentées dans les tableaux et cartes de cet article présentent plusieurs limites qu’il faut garder en tête :

  • les quatre types de crimes et de délits commis sur des mineurs (violence/abandon, harcèlement sexuel/agression sexuelle, viol et homicide) regroupent des actes différents et ne nous permettent pas de différencier la pédocriminalité de réseaux, les prédateurs isolés et la pédocriminalité « domestique » (inceste, proches).

À titre d’exemple, le « viol sur mineur » recouvre entre autres les différentes variantes :
– viol commis par un ascendant ou une personne ayant autorité sur la victime
– viol par une personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction
– viol commis par une personne mise en contact avec la victime par réseau de télécommunication
– viol avec plusieurs circonstances aggravantes
– viol commis en réunion
– viol ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente
– viol ayant entraîné la mort
– viol avec tortures ou actes de barbarie

  • Les données sont présentées par départements ce qui regroupe à la fois les zones urbaines et rurales (respectivement police et gendarmerie).
  • Une zone présentant peu de victimes ne signifie pas forcément leur absence. Pour être pris en compte le crime/délit doit être enregistré par les services de l’État.
  • Les données ne recouvrent pas tout ce qui concerne le matériel audiovisuel pédopornographique et pédocriminel
  • Les données ne recouvrent que les enfants officiellement présents sur le territoire français. Les affaires témoignent de nombreux enfants « étrangers », « ne parlant pas français » qui sont acheminés depuis d’autres pays afin de servir de « chair à pédocriminel » de manière « moins » risquée.

 

Nombre total vs nombre pour 100.000 habitants

  • Nombre total des actes: Cette donnée permet de se rendre compte du nombre total de victimes et de la localisation de l’essentiel de la pédocriminalité.
  • Nombre d’actes pour 100.000 habitants: Cette donnée permet de mettre en relief des zones peu peuplées où il est constaté un nombre anormalement élevé de crimes.

 

Statistiques sur la France entière

La première chose est de se rendre compte du nombre énorme d’enfants victimes de la pédocriminalité en France basés uniquement sur les cas connus des services de l’État.

Ainsi près de 10.000 enfants par an sont victimes d’agressions sexuelles (25 par jour) et 6000 enfants par an sont violés (20 par jour). Il y a plus de viols sur mineurs en France que viols sur les adultes.

Le nombre d’enfants victimes de meurtre par an est de 60 et nous paraît très sous-évalué aux vues des différentes affaires auxquelles nous sommes confrontés. Par exemple, les victimes de l’affaire Amidlisa (Var) témoignent à eux seuls de 18 meurtres d’enfants.

De plus, les infanticides par les parents sont mélangés avec les assassinats rituels qui sont pour la plupart ignorés.

Il faut comparer ce chiffre de 60 enfants victimes de meurtre par an avec les 1000 disparitions inquiétantes, suspectes ou non élucidées de mineurs de 15 ans par an en France (3 par jour, soit des alertes enlèvements à la télé matin, midi et soir…).

Nous ne disposons pas de statistiques pour les DOM-TOM couvrant la période complète 1996-2014.

Pour avoir des données sur ces territoires lisez l’article sur la période 2009-2014 qui les comprend.

Globalement depuis 1996 le nombre d’enfants victimes est en forte augmentation (et encore plus depuis ces dernières années, voir article sur la période 2009-2014):

Augmentations en volume total pour la France métropolitaine:

  • +415% pour les violences, mauvais traitements et abandons d’enfants
  • +63% pour les harcèlements et autres agressions sexuelles contre des mineur(e)s
  • +50% pour les viols sur des mineur(e)s

Augmentations pour 100.000 habitants (en tenant compte de l’augmentation démographique) :

  • +365% pour les violences, mauvais traitements et abandons d’enfants
  • +47% pour les harcèlements et autres agressions sexuelles contre des mineur(e)s
  • +36% pour les viols sur des mineur(e)s

Ceci est très alarmant et nous faisons les hypothèses de la misère provoquée par la « crise » financière et l’hyper-sexualisation des enfants dans les médias qui deviennent des « objets » sexuels comme les autres tendant inconsciemment à lever le tabou de l’inceste et de la pédocriminalité.

France métropolitaine en volumes bruts

France métropolitaine pour 100.000 habitants

 

Statistiques par régions

En nombre total, ce sont logiquement les régions les plus peuplées qui présentent le plus d’enfants victimes.

Ceci recoupe nos données sur les juges et magistrats corrompus : Nord, IDF, PACA, Rhône-Alpes (www.wanted-pedo.com/institutions/).

Cependant il est également plus facile de se « procurer » des enfants dans des zones fortement peuplées que dans des déserts démographiques ruraux où « tout se sait ».

La relation entre la pédocriminalité et la démographie est loin d’être directe et des régions relativement peuplées présentent des chiffres faibles (Poitou, Centre, Bretagne, etc).

De plus, la pédocriminalité de réseaux est très chère et s’adresse à des populations richissimes qui se trouvent principalement dans les grandes villes.

Elle peut aussi avoir lieu dans des départements proches des grandes villes ou de villégiature pour des raisons de discrétion et de confort des pédocriminels (autour de Paris, de Lyon, Côte-d’Azur, Normandie, Pays de Loire).

Il faut signaler tout de même les incroyables chiffres de la région Nord-Pas de Calais qui mérite bien sa réputation de « Pédoland » associée à la Belgique juste à côté.

Top 10 des régions en volumes bruts

Graphiques de l’évolution du Top 6 des régions en volumes bruts de 1996 à 2014

Violences, mauvais traitements sur mineurs et abandons d’enfants

 

Harcèlements sexuels et autres agressions sexuelles sur mineurs

 

Viols sur mineurs

 

Analyse par régions pour 100.000 habitants
Le nombre de victimes pour 100.000 habitants nous montre des régions particulièrement touchées : Pays de Loire, Picardie, Champagne-Ardennes, Alsace, Franche-Comté, Haute-Normandie, Lorraine, etc


Top 10 des régions pour 100.000 habitants

Graphique du Top 6 des régions pour 100.000 habitants de 1996 à 2014

Violences, mauvais traitements sur mineurs et abandons d’enfants

 

Harcèlements sexuels et autres agressions sexuelles sur mineurs

Viols sur mineurs


Statistiques par départements

En nombre total et pour les mêmes raisons que citées précédemment, ce sont les départements avec une agglomération urbaine importante qui présentent le plus d’enfants victimes.

Nous confirmons les mêmes zones (Nord, IDF, Rhône-Alpes, PACA).

Le nombre de victimes pour 100.000 habitants nous montre des départements particulièrement touchés qui rivalisent en proportion avec les zones très peuplées :

Départements très peuplés avec une  pédocriminalité relative constatée élevée:
Nord, Pas-de-Calais, Seine-Saint-Denis, Yvelines, Seine-et-Marne, Val d’Oise, Val-de-Marne, Rhône, etc

Zone peu peuplées avec une  pédocriminalité relative constatée élevée:
Marne, Aube, Aisne, Yonne, Doubs, Seine maritime, Somme, Meuse, Meurthe-et-Moselle, Calvados, Eure, Territoire de Belfort, etc.

Top 20 des départements en volumes bruts

Top 20 des départements pour 100.000 habitants

 

Cartes par département sur 1996-2014

L’observation des cartes et la comparaison des valeurs montre une concentration plus importante dans le quart nord-est du pays et plus précisément entre Paris et la Belgique (comprenant la Normandie).

Les cartes sont présentés dans l’ordre suivant : violences/abandons, harcèlements/agressions sexuelles, viols et homicides avec à chaque fois la carte du nombre total et celle pour 100.000 habitants.

1) Les violences, mauvais traitements et abandons de mineurs reflètent les zones où se situent les populations d’enfants vulnérables et potentiellement à la merci des pédocriminels. En effet la pédocriminalité se pratique plus facilement sur des enfants que personnes ne cherchera ou que personne ne protège.

(a) total                                                                                        (b) Pour 100.000 habitants

2) Harcèlements sexuels et autres agressions sexuelles contre des mineur(e)s

(a) total                                                                                         (b) Pour 100.000 habitants

3) Viols sur mineur(e)s

(a) total                                                            (b) Pour 100.000 habitants

4) Homicides commis contre enfants de moins de 15 ans

(a) total                                                                                            (b) Pour 1.000.000 habitants

Il est évident que des données plus détaillées en termes de catégories de crimes/délits et de localisation (par communes), nous permettraient de cerner de manière plus fine le phénomène pédocriminel et de différencier la pédocriminalité dite « domestique » et la pédocriminalité dite « externe » faisant intervenir des membres extérieurs à la famille que cela soit par des prédateurs isolés ou par des réseaux pédocriminels organisés de type mafieux.

Nous faisons un appel à toute personne susceptible de nous fournir des données plus précises ou de nous aider à nous les procurer.

En conclusion, nous vous invitons à fouiller les données brutes fournies ci-dessous afin de vous rendre compte par vous-même des chiffres et des proportions que cela soit dans votre département ou ailleurs.

Cependant nous tenons à préciser que nous ne sommes pas dupes des chiffres officiels.

Par exemple, ce n’est pas parce que la région Nord recense plus de crimes que la région PACA (que nous connaissons extrêmement bien) que cela reflète la réalité.

Ainsi l’omerta et les tabous qui touchent certaines régions comme la région PACA est immense et les dossiers sont systématiquement étouffés.

Les affaires qui sont classées sans suite, qui aboutissent à un non lieu, qui tournent en dénonciations calomnieuses et en dénonciations de faits imaginaires sont très nombreuses.

Cet état de fait tend à détourner le regard de ces régions riches et à pointer du doigt des régions pauvres comme le Nord et les DOM par exemple.

L’équipe Wanted Pedo.
La peur change de camp.
Honneur, force et courage.

 

Les données à télécharger :

tableaux-4001-ts janvier 2022

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