Cahors | Jean-Noël C. et Natacha J. un couple a commis des viols répétés sur une fillette de 7 ans

Un couple condamné pour agression sexuelle sur mineure dans le Lot

Le palais de justice à Cahors.
DDM- MARC SALVET

 Suite à une première audience du 31 janvier, le tribunal correctionnel de Cahors a rendu son délibéré sur une affaire d’agression sexuelle sur une fille aujourd’hui âgée de 12 ans. Les deux prévenus reconnus coupable iront en prison.

L’audience avait eu lieu à huis clos au tribunal correctionnel de Cahors le 31 janvier et le délibéré vient d’être rendu jeudi 7 mars. Un couple formé de Jean-Noël C. et Natacha J. comparaissait pour des soupçons d’attouchement sexuel dont des actes de pénétrations vaginales sur une fille de 7 ans dans deux villages de la vallée du Lot. La victime, aujourd’hui âgée de 12 ans, était présente dans la salle.

Les faits cités dans le dossier et relatés le 31 janvier ont été commis entre mai 2010 et juin 2014. Les prévenus ont reconnu les faits lors de la première audience. À l’issue, le procureur de la République Frédéric Almendros avait alors requis deux ans de prison pour chacun des prévenus, assortis d’un sursis pour Natacha J.

Finalement, le délibéré rendu jeudi 7 mars a pourtant été beaucoup plus sévère à l’égard des deux prévenus. En effet, en plus de reconnaître la culpabilité pour « agression sexuelle sur mineure », le tribunal a prononcé une peine de sept ans de prison ferme à l’encontre de Jean-Noël C. La seconde prévenue Natacha J. a, de son côté, écopé de trois ans de prison, dont deux ans et demi avec sursis. Ses antécédents psychiatriques ont été pris en compte dans la décision du tribunal.

Les parties civiles dans cette affaire étaient notamment composées du père de la victime, défendu par l’avocat Guy Debuisson du barreau de Toulouse, ainsi que la victime elle-même, défendue du fait de son jeune âge par une avocate du barreau du Gers maître Marie Gomes-Soares, en qualité d’administrateur ad hoc. Leur souhait initial était de faire juger ce dossier devant la cour d’assises, considérant les actes commis comme des crimes et non de simples délits.

Source : ladepeche

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