Région du Toulois | 24 mois de prison avec sursis pour un homme de 67 ans ayant agressé sexuellement une petite fille de 5 ans

Un retraité de 67 ans est jugé et condamné à 24 mois de sursis pour avoir agressé sexuellement une petite-fille âgée de 5 ans.

 

 

Julie Conradt, présidente du tribunal correctionnel de Nancy, tente de comprendre :

« Qu’est-ce qui s’est passé ? »

Face à elle, vendredi 5 avril, un retraité de 67 ans du secteur de Toul.

Il est jugé pour avoir agressé sexuellement la petite-fille de 5 ans de sa compagne. L’enfant le considérait comme son grand-père. Elle ne s’est donc pas méfiée une seconde lorsqu’elle s’est retrouvée dans son bureau le 9 novembre dernier.

Le sexagénaire parle d’un jeu qui aurait dérapé :

« Je l’ai chatouillé avec un pinceau de sa trousse de maquillage pour enfants. D’abord sur le visage. Puis, je suis descendu »

La petite-fille raconte, une agression sexuelle beaucoup plus directe. Son grand-père lui a imposé d’emblée des attouchements avant de lui ôter son pantalon et de l’embrasser sur le sexe.

Le prévenu, ex-cadre dans une société, reconnaît de façon alambiquée et avec une étonnante froideur :

« J’ai mené une action incontrôlable et incontrôlée »

Reste la grande question, l’énigme de ce dossier de mœurs sordide :
Pourquoi s’en est-il pris à sa petite-fille par alliance ?

Le sexagénaire explique d’une voix neutre :

« J’avais des problèmes sexuels avec mon épouse et je pense que j’ai inconsciemment voulu lui faire mal »

Le présidente Conradt intervient :

« On a du mal à vous croire ! Ce n’était pas plutôt une pulsion ? »

Lors de l’agressions sexuelle, l’homme a été interrompu par sa femme qui lui a mis une claque.

Aurélie Vaxelaire, l’avocate des parents de la fillette agressée, questionne le retraité :

« Que se serait-il passé si votre épouse ne vous avait pas surpris et interrompu en vous mettant une claque ? »,

Le prévenu, qui se défend sans avocat et sous le regard embué de larmes de la mère de la victime, assure qu’il ne serait pas allé plus loin.

Le procureur adjoint Kahn n’est pas convaincu par ses explications et requiert 30 mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve.

Jugement : 24 mois avec sursis et mise à l’épreuve.

 

Source : estrepublicain.fr

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