Coulommiers | Il “chassait” des ados sur des sites réservés aux mineures

Ce père de famille de 48 ans a été condamné à un an de prison avec sursis pour s’être notamment exhibé sur des chats devant des adolescentes.

C’est grâce à un cyber-enquêteur suisse qu’un délinquant sexuel de 48 ans, domicilié à Coulommiers, a pu être interpellé.

Il se faisait passer pour un adolescent de 17 ans sur des chats comme celui de Skyrock afin d’entrer en contact avec des mineures et leur faire des propositions sexuelles.

Il est finalement tombé sur ce policier, lui-même masqué sous le faux profil d’une adolescente de 13 ans, à qui il a envoyé des photos sur lesquelles il s’exhibait. Il avait aussi corrompu une mineure de 13 ans, du 13 au 21 mai dernier, et fréquentait des sites pornographiques mettant en scène des adolescentes.

Lors d’une perquisition, les policiers ont remonté la trace de plus de 3000 conversations via Skype avec des « femmes de tous les âges » et de « quatre ou cinq » images sur son disque dur où le jeune âge des modèles ne faisait «aucun doute».

«Je voulais entrer en relation avec des filles de 16 à 18 ans car j’avais eu une relation sexuelle consentie avec une fille de cet âge », tente de se justifier maladroitement le prévenu, avant de reconnaître son «attirance » pour les filles de 13 ans.

«Mon comportement virtuel ne correspond pas du tout à ce que je suis. C’est dans un certain contexte, je passais des heures sur Internet… », reprend-il avec confusion. «Vous auriez pu faire des sudokus », tranche la présidente.

« Ce n’est virtuel que dans son esprit. Ces petites filles ont été devant leur caméra et sur les images sans leur consentement», estime Jean-Baptiste Bougerol, le substitut du procureur.

Il a finalement été condamné lundi soir à un an de prison avec sursis et mise à l’épreuve de deux ans par le tribunal correctionnel de Meaux, conformément aux réquisitions du procureur.

Ce père de deux grands garçons n’aura plus le droit d’entrer en contact ou de travailler avec des mineurs et devra se faire soigner.

  Source : leparisien.fr

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