Amiens | L’Amiénois violait des mineurs contre 10 euros

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Philippe.G, déjà condamné pour des faits similaires comparaîtra cette fois aux assisses
Un homme de 56 ans comparaît devant les assises de la Somme à partir de ce lundi 11 janvier pour des crimes sexuels commis sur des adolescents fragiles en 2017 et 2018.

Il récidive avec des faits toujours plus grave

Son manège avait déjà été mis au jour, et cela lui avait valu quelques années derrière les barreaux.

Cette fois, c’est devant la cour d’assises, et pour des faits criminels, que cet homme de 56 ans sera jugé à partir de ce lundi 11 janvier et jusqu’à jeudi pour viols et tentatives de viols sur mineur de moins de 15 ans, agressions sexuelles, et corruptions de mineurs.

Quatre garçons, des adolescents âgés de 13 et 14 ans au moment des faits seront assis sur le banc des civiles ou représentés par l’avocate Me Anne-Laure Pillon.

Des enfants en situation de fragilité

Les faits se sont produits à Amiens, dans le logement du suspect, quartier Sainte-Anne, entre juillet 2017 et février 2018. Tous les enfants impliqués sont en situation de grande fragilité, confiés à l’aide sociale à l’enfance (ASE).

L’affaire a éclaté après que Thomas (prénom changé) s’est confié au sein du foyer où il était hébergé.

Accompagné de trois copains, il s’était rendu chez cet Amiénois. Alors que les autres l’attendaient dehors, il était ressorti avec 10 euros, le prix du viol. Ils avaient acheté des chips. L’un des copains expliquera que ce jour-là, le quinquagénaire avait essayé avec lui, en lui proposant des montres en échange de faveurs sexuelles.

L’enquête permettra de relever tous les agissements de l’Amiénois, célibataire sans enfant : il avait déjà violé Thomas, agressé un autre adolescent, corrompu un autre…

Condamné à cinq ans de prison en 2009

Quand il a été convoqué par la police, en mars 2018, l’homme avait appelé le commissariat, se demandant s’il s’agissait bien d’une convocation suite à un vol avec violences dont il avait été victime.

Il avait tout faux.

Après son placement en garde à vue, puis sa mise en examen, l’homme a été placé en détention provisoire. Au cours de l’enquête, il a minimisé les faits, parlant d’actes consentis.

Le Samarien, défendu aux assises par Me François-Julien Schuller, avait déjà été sanctionné par la justice pour des faits à caractère sexuel impliquant des mineurs.

Fin 2005 et début 2006, il avait essayé d’acheter des ados à Albert avec de l’argent ou des cartes téléphoniques. Cela lui avait valu deux ans de prison, dont six mois ferme.

Mais trois ans plus tard, il avait comparu de nouveau en justice pour agressions sexuelles sur mineur de moins de 15 ans. Il avait écopé de cinq ans de prison ferme.

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