Coutances | Le “baby-sitter” agresse sexuellement un enfant de 3 ans

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Un viol requalifié en agression sexuelle et un prédateur récidiviste !
Dès l’amorce de l’enquête, les militaires de la gendarmerie exposent alors à la mère de l’enfant une condamnation, antérieure de 2002, au casier judiciaire du mis en cause pour des faits similaires perpétrés sur son filleul mineur, de 1994 à 1996.

Sud-Manche. Le “baby-sitter” agresse sexuellement un enfant de 3 ans

Des agressions sexuelles sur un enfant de 3 ans, par une personne ayant autorité, conduisent un homme de 45 ans au tribunal judiciaire de Coutances le 17 février 2021.

Ce sont des agressions sexuelles répétées sur un enfant de trois ans qui conduisent un homme de 45 ans devant le tribunal judiciaire de Coutances le 17 février 2021.

Le 30 janvier 2017, la mère de la petite victime dépose plainte contre le “baby-sitter” de son enfant de trois ans. Alors qu’elle avait confié son fils au baby-sitter les 28 et 29 janvier 2017 à son domicile elle le récupère le dimanche soir.

Quand elle lui donne le bain, le petit se masturbe devant elle.

Il explique à sa mère, que c’est “parrain” (surnom du baby-sitter) qui lui a montré comment faire et que ce dernier lui a même mis “le z*** dans la bouche”.

Dès l’amorce de l’enquête, les militaires de la gendarmerie exposent alors à la mère de l’enfant une condamnation, antérieure de 2002, au casier judiciaire du mis en cause pour des faits similaires perpétrés sur son filleul mineur, de 1994 à 1996.

Elle répond qu’elle en a entendu parler, mais que le couple du prévenu était constant et convaincant sur le fait qu’il ne s’agissait que d’une erreur judiciaire. La mère de la victime ajoute que le couple ayant neuf enfants qui étaient toujours à leur charge, elle pensait pouvoir leur faire confiance.

Devant des enquêteurs spécialistes des victimes mineures, l’enfant reproduit les gestes masturbatoires évoqués par sa mère et parle également de morsures subies de la part de son agresseur.

L’affaire faisant l’objet initialement d’une instruction criminelle, la petite victime reviendra sur ses affirmations devant un juge d’instruction.

Entendu sous le régime de la garde à vue lors de l’enquête, le prévenu reconnaît avoir masturbé l’enfant en sortie de son bain mais nie tout autre acte d’atteinte sexuelle.

Le ministère public relate des affirmations d’agressions sexuelles par le mis en cause sur sa propre personne, et devant un psychologue, lorsqu’il était mineur.

Il requiert une peine de deux ans de détention ferme et de trois ans de suivi sociojudiciaire. Le prévenu étant absent de l’audience, il requiert également un mandat d’arrêt et une inscription au fichier des délinquants sexuels.

Le tribunal, qui reconnaît l’homme coupable des faits de la prévention, le condamne aux réquisitions du parquet. En cas de non respect du suivi sociojudiciaire, le condamné encourt trois ans de détention supplémentaire. Il est inscrit au fichier des délinquants sexuels et fait l’objet d’un mandat d’arrêt.

Les victimes fils et mère, reconnues en leur état de parties civiles, devront être dédommagées à hauteur de 2 800 euros, tous préjudices confondus.

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