Châteaubriant | Pas de prison pour le papy pédocriminel qui a agressé sa petite-fille
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oui
Pédocriminel En liberté
- 10/02/2021
- 10:00
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Un homme de 67 ans résidant à Châteaubriant (Loire-Atlantique) a été condamné par le tribunal correctionnel de Nantes pour des faits d‘agression sexuelle commis sur sa petite-fille
Un retraité a été condamné à un an de prison avec sursis probatoire pour « agression sexuelle » par le tribunal correctionnel de Nantes, mercredi 27 janvier 2021, pour avoir montré son sexe et touché celui de sa petite-fille de 8 ans, le 13 novembre 2019, à Châteaubriant (Loire-Atlantique).
L’homme de 67 ans sera obligé dans ce cadre desuivre des soins psychologiques.
Il aura également interdiction, pendant les deux prochaines années, de contacter sa petite-fille ou n’importe quel autre mineur.
Son nom a été inscrit par ailleurs au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS), ce qui l’obligera à pointer tous les six mois à la gendarmerie la plus proche de son domicile.
Sur le plan civil, il devra verser 2.000 € de dommages et intérêts et 900 € de frais de justice à sa petite-fille. La mère de cette dernière, qui est aussi la fille du prévenu, touchera pour sa part 1 € symbolique de dommages et intérêts.
Le sexagénaire, originaire de Coësmes (Ille-et-Vilaine), avait en fait été surpris par son épouse : elle avait vu leur petite-fille à genoux sur son mari. C’est elle qui avait d’ailleurs appelé les gendarmes.
L’homme a certifié avoir « montré juste un petit bout » de son sexe et a réfuté toute « agression sexuelle » sur la fillette.
La présidente lui a donc demandé :
« Pourquoi ment-elle ? »
Véhément, malgré ses importantes difficultés d’élocution, le sexagénaire a affirmé :
« Il faut demander à son père : c’est lui qui l’a violée ».
Cet homme qui « adore ses petits-enfants » a également accusé sa victime et sa mère de « mentir ».
L’enfant avait dit aux gendarmes que son grand-père lui :
« Faisait des guilis sur le zizi » mais que cela lui « faisait mal ».
Le prévenu n’a toutefois pas pu cacher son importante consommation d’alcool : il buvait « trois bouteilles de rosé par jour » par le passé, mais vide à présent « seulement trois verres par repas ». « Tout dépend de la taille des verres », lui a objecté la présidente du tribunal correctionnel de Nantes.
A cause de cette consommation d’alcool, le retraité n’a plus le permis de conduire « depuis trente-cinq ans » ; toutefois, il a quand même été contrôlé au volant – et en état d’ivresse – à trois reprises en 2001, 2003 et 2004.
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