Castres | SURSIS pour un responsable de centre de loisir CLAE !
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
oui
Pédocriminel En liberté
- 05/02/2021
- 12:00
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Le trentenaire est responsable d’un CLAE (Centre de loisirs associé à l’école). Alors que l’enfant dessine, assise sur les genoux de l’animateur, celui-ci en profite pour glisser sa main dans sa culotte. D’autres enfants sont présents, le prévenu n’ira pas plus loin.
De retour chez lui, l’enfant raconte sa journée comme elle le fait habituellement. Mais ce soir-là, il avoue à sa mère que son animateur “a touché sa zézette”.
La mère de la petite victime questionne alors son enfant pour comprendre de quoi il est question et en arrive rapidement à la terrible réalité : celle-ci a subi une agression sexuelle. Dès le lendemain, elle va porter plainte. L’enquête commence. Une perquisition permettra aussi de trouver sur l’ordinateur du Castrais des images à caractère pédopornographiques.
Répondant aux questions du juge, le jeune homme finira contre toute attente par avouer son geste.
“Grâce à la thérapie que je suis, et malgré mon déni, je me suis rendu compte que je devais m’éloigner de mon public car je représentais une menace pour eux. Je reconnais l’agression sexuelle”,
énonce-t-il calmement. Depuis, le trentenaire a en effet démissionné.
“Pourquoi n’avez-vous pas reconnu les faits tout de suite”,
interroge malgré tout le magistrat.
“Je minimisais les faits et je m’étais persuadé que ça n’était pas arrivé”.
“Vous êtes père désormais, vous ne craignez pas d’un passage à l’acte sur votre enfant ?”,
poursuit-il.
“Non je ne crois pas. Cela a bousculé mes valeurs. J’ai franchi la ligne rouge. Je ressens énormément de honte”, avoue le prévenu.
Les parents, certainement sous le choc de telles révélations, se sont montrés extrêmement dignes.
“C’est courageux d’avoir admis. Nous avions besoin de ça pour pouvoir tourner la page”, explique le père de l’enfant.
“Notre enfant va bien. Il pose des questions et nous allons pouvoir lui répondre désormais, rétorque la maman. Maintenant on peut l’excuser. Il est malade, il faut qu’il se fasse soigner et qu’il n’approche plus jamais aucun enfant”.
Grâce à ces aveux inattendus, le procureur ne requiert pas de prison ferme comme il avait l’intention de le faire mais 30 mois de prison avec sursis.
Une condamnation suivie par le juge. Il devra en outre pendant 5 ans répondre à un suivi sociojudiciaire strict pour témoigner de sa prise en charge psychiatrique.
En cas d’écart, le Castrais encourt une peine de 3 ans de prison ferme. Il a bien sûr interdiction d’exercer quelque activité que ce soit avec des enfants et devra en outre indemniser les parents et la petite victime. Son nom sera inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes.
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