La Réunion | Le prédateur sexuel condamné à 13 ans de réclusion criminelle
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
non
- 10/12/2020
- 15:45
Quatre victimes ont dû subir deux jours de procès devant la cour criminelle où était jugé Dimitri N., l’homme qui les a violées.
Les faits remontent à juin et juillet 2018 ; le trentenaire appâte des adolescentes avec le compte d’une autre, afin de les convaincre de le rencontrer pour une séance photo.
Mais la “séance” se déroule dans des lieux cachés à Saint-André, au Port ou encore à l’Etang-Salé.
Il les pousse à se dénuder, prends des photos puis les menaces de publier les photos si elles n’acceptent pas une relation sexuelle.
Souvent elles refusent mais il les viole.
Et aucun acte n’est interdit pour lui.
En tout, il en aurait contacté une quinzaine et violé cinq ou six.
Une première plainte est déposée le 4 août 2018, et il n’est convoqué par la police que le 7 août.
“C’est quelqu’un d’abject, affirme le bâtonnier Georges-André Hoarau, avocat d’une des victimes. Les tentatives de suicide ne m’impressionnent pas, il avait huit jours pour le faire”.
“À cause de la négligence de la police qui ne l’a pas interpellé au moment de la première plainte”.
Devant les forces de l’ordre, il avoue un manque de confiance lié à la taille de son sexe et à sa calvitie.
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