International | CyberTeam publie des informations personnelles de 100 sites pédophiles
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 15/02/2020
- 00:00
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Les hacktivistes portugais et brésiliens de CyberTeam ont piraté les pages d’accueil de dix villes brésiliennes avec des données d’un réseau pédophile pour forcer les autorités à intervenir.
Les hacktivistes portugais et brésiliens de CyberTeam ont piraté les pages d’accueil de dix villes brésiliennes avec des données d’un réseau pédophile pour forcer les autorités à intervenir.
«Nous avons déjà informé la police et certaines autorités locales, mais elles ne nous ont même pas répondu.»
Leur chef explique les raisons de ce geste au journal italien La Repubblica, opération nommée #OPPedoGate. Des données comme comme le nom, l’adresse de réseaux pédophiles ont été publiées. Lisbob, l’assistant des exaptriés au Portugal, vous dit tout sur ces hackers qui font justice eux-mêmes contre les réseaux pédophiles.
Le leader de CyberTeam, qui signe en tant que Spy_Unkn0wn sur Twitter, a garanti au journal italien La Repubblica que l’attaque visait à contraindre les autorités à intervenir contre ses réseaux pédophiles.
«Nous avons déjà informé la police et certaines autorités locales, mais elles ne nous ont même pas répondu», a-t-il déclaré.
Le groupe de hackers, auquel appartient au moins un Portugais, avait déjà prévenu sur Twitter le 27 janvier qu’il allait dénoncer plusieurs pédophiles opérant en ligne.
Cette «mission» CyberTeam a été baptisée #OPPedoGate. Lors d’une brève recherche sur Twitter, il est possible de voir des captures d’écran de certains des sites internet de municipalités brésiliennes qui ont été piratés.
Toujours selon le chef du groupe, les adresses des sites à caractère pédophile ont démontré un «domicile» aux USA, en Russie, Ukraine, Japon et en Afrique. Certains sont hébergés sur le Dark Web, mais d’autres sont accessibles à tous.
Les clients pouvaient payer des services sans être tracés.
( Note ExoPortail : Pour avoir vérifié la source en italien on trouve dans la longue liste des noms des opérateurs et des services d’hébergement présumés qui hébergent les sites pédophiles visibles à la fois sur le web de surface (Clear Web) et sur le DarkWeb – et que Repubblica a vérifiés et communiqués à la police -, des noms, prénoms et adresses en Fédération de Russie, au Brésil, en France, et Émirats arabes unis. )
Les sites proposent plusieurs services, certains payants et d’autres gratuits et sans aucun type d’inscription, conservant ainsi l’anonymat des utilisateurs.
Certains sites contiennent des vidéos et des images d’enfants maltraités, d’autres racontent des histoires érotiques avec des mineurs. Il y a aussi des photos d’enfants dormant et jouant les uns avec les autres, probablement volés sur les réseaux sociaux de leurs parents, qui ont été prises innocemment mais qui sont commercialisées par des pédophiles.
La plupart des sites Web se présentent comme «des agences de mannequins pour adolescents et plusieurs comme associations nudistes» , révèle le journal italien.
source : exoportail
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