Nîmes | Fethy Benhenni, accusé de viol sur la petite sœur de sa compagne âgée de 15 ans
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 01/04/2019
- 00:00
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Accusé d’avoir violé une jeune fille au domicile familial
Ces faits ont été signalés en 2016 par l’infirmière d’un lycée à Nîmes. La jeune lycéenne lui avait confié avoir été victime d’attouchements à caractère sexuel et d’actes de pénétration sexuelle par le compagnon de sa sœur aînée.
C’est l’infirmière d’un lycée à Nîmes qui a alerté le parquet et déposé un signalement pour mineur en danger. En 2016, cette professionnelle de la santé travaillant en milieu scolaire a pris connaissance du mal-être et des difficultés de Mathilde (NDLR : le prénom a été modifié), une jeune lycéenne.
Celle-ci, alors âgée de 17 ans, lui confie avoir été victime d’attouchements à caractère sexuel et d’actes de pénétration sexuelle, deux ou trois ans plus tôt, au domicile familial, à Garons.
À vrai dire, la jeune fille s’est déjà confiée à des amis puis à son journal intime. Mais l’affaire, à l’époque, en était restée là. Arrêté en 2016 puis mis en examen pour viol et écroué, Fethy Benhenni était le compagnon de la sœur aînée de la jeune Mathilde.
S’il a reconnu, lors de l’instruction, avoir eu une relation sexuelle avec la jeune fille, il a assuré que cette relation était consentie. Ou encore que la jeune fille était alors âgée de plus de 15 ans.
Accusé de viol, Fethy Benhenni défendu par Me Hugo Ferri comparaîtra à partir de jeudi devant la cour d’assises du Gard. Son avocat devrait plaider l’acquittement. La cour sera présidée par le magistrat Laurent Fabre. Et la partie civile âgée aujourd’hui de 20 ans sera représentée par Me Béatrice Lobier-Tupin. L’avocate générale, Pascale Palau portera l’accusation.
Source : midilibre
Actualisation du 03/04/2019 :
Pour l’accusé, l’adolescente, 15 ans, était consentante. Son journal intime témoigne de sa souffrance, de sa peur, de sa solitude.
Mathilde (le prénom a été modifié), une jeune fille introvertie avait 17 ans lorsqu’elle s’est enfin confiée à l’infirmière de son lycée à Nîmes.
La jeune fille décrit, dans une lettre, des faits de viol (des attouchements à caractère sexuel et trois pénétrations digitales) alors qu’elle était âgée de 15 ans et porte plainte contre le compagnon de sa sœur aînée, Fethi Benhenni, alors âgé de 30 ans.
Son journal, remis aux enquêteurs témoigne pour elle, de sa souffrance, de sa peur, de sa solitude.
Pourtant, quelques mois plus tôt, l’adolescente s’était déjà confiée à des amies plus jeunes qu’elle ou à des adultes et proches de la famille. Mathilde “est venue se confier à moi à propos d’attouchements, témoigne à la barre, une amie de la famille.
“Et je n’ai pas eu le courage d’en parler à sa maman”.
“Vous l’avez crue ?” ? demande Me Jean-Baptiste Mousset, l’un des deux avocats de l’accusé
“C’était compliqué”, déclare cette adulte qui regrette, aujourd’hui, de n’avoir pas alerté la maman.
Elle décrit une adolescente réservée, bafouillant et peinant à se confier.
Mathilde “m’a confié qu’elle lui avait dit non et l’avait repoussé”.
Aline (prénom d’emprunt) est l’ex compagne de Fethy Benhenni.
C’est aussi la sœur aînée et adorée de la jeune Mathilde.
Les révélations de Mathilde ébranlent la famille.
“Je l’ai appris lors de la fête votive à Manduel, raconte Aline, venue témoigner, jeudi soir à la barre.
Elle m’a dit qu’il s’était passé quelque chose avec Fethy.
Des attouchements.
Fethy m’a dit que ce n’était pas vrai.
Au début, je le croyais.
Pas elle.
Je devais être un peu bête et amoureuse, déclare la sœur aînée.
Je suis partie et je n’ai plus parlé à ma sœur.
Après Fethy m’a dit qu’il y avait eu des attouchements.”
Dans le box des accusés, Fethy Benhenni reconnaît les attouchements et pénétrations digitales mais sans contrainte.
Il assure qu’il s’agissait d’un jeu, raconte qu’il y avait un code entre eux.
Ou encore que la jeune fille a refusé de le suivre dans sa chambre lorsqu’il a voulu aller plus loin.
L’enquête mais surtout l’audition de la jeune Mathilde menée par la gendarmerie ont été laborieuses.
“Scandaleuses”, déplore l’avocate générale, Pascale Palau.
Me Hugo Ferri et Me Jean-Baptiste Mousset, les deux avocats de l’accusé puisent dans les failles de l’enquête.
Mathilde soutenue par sa maman et son avocate Me Béatrice Lobier-Tupin s’effondre puis relève la tête.
Les débats se poursuivent.
Source : Midi Libre
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