Broons | Un père condamné pour agressions sexuelles sur sa fille de 9 ans
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 22/10/2018
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Agression sexuelle : un père condamné
Un homme et une femme, parents de deux jeunes enfants, se séparent fin 2015, sur fond de violences conjugales. Le père, un homme de 41 ans, totalement désorienté par la situation, sollicite alors l’aide extérieure d’une éducatrice pour gérer sa fille de 9 ans et son fils de 5 ans pendant ses droits de visite, dans le secteur de Broons.
À l’occasion d’un entretien avec cette dernière, l’homme, alcoolisé et sous l’effet de stupéfiants, lui avoue alors spontanément s’être livré à des attouchements sexuels sur sa fille, lors d’un week-end où il avait la garde de ses enfants, en avril 2016.
Il va même jusqu’à lui dire que cela durerait depuis deux ans. Vu son état, l’homme est hospitalisé. Aux urgences, il réitère ses aveux devant une infirmière psychiatrique précisant que les faits se déroulaient lors « d’un co-dodo » avec sa fille.
Retrait de l’autorité parentale
Devant le tribunal de Saint-Malo, jeudi, le prévenu reconnaît l’agression sexuelle incestueuse sur mineure qui lui est reprochée.
« J’étais complètement ivre »,
précise le prévenu lors de l’audience. La lecture de son casier judiciaire laisse apparaître plusieurs mentions dont une pour le même type de faits.
Il est actuellement suivi dans le cadre d’une mise à l’épreuve et le rapport de son éducateur est « inquiétant » soulève la présidente.
Au nom de la victime
« qui s’est sentie salie »
et ne veut plus le moindre lien avec son père, son avocat réclame le retrait de l’autorité parentale. Le substitut insiste sur « la contrainte par ascendant » et requiert une peine de prison mixte et le retrait de l’autorité parentale. La défense tente de dédramatiser les faits, mettant aussi en avant le fait que son client « ne sait pas comment exprimer son regret ».
Le tribunal prononce douze mois d’emprisonnement avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans, une obligation de soins, le tout avec inscription au Fijais (fichier des délinquants sexuels). Le tribunal décide aussi le retrait de l’autorité parentale sur ses deux enfants. Il est alloué 1 000 euros à la victime.
Source : letelegramme
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