Chaunay | L’ancien pompier pédophile voit sa peine réduite de moitié
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 23/02/2018
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Après quelques semaines de réflexion, la cour d’appel de Poitiers a rendu son délibéré, il y a quelques jours, concernant le sort de judiciaire d’un ancien adjudant des pompiers de Chaunay poursuivi pour agression sexuelle et corruption de mineur sur plusieurs jeunes collègues féminines.
Une affaire qui a profondément divisé et empoisonné la vie quotidienne dans ce bourg du sud Vienne.
Les trois années de prison ferme se sont transformées en trois années de prison, dont la moitié ferme.
Ce qui signifie que l’ancien pompier rayé des cadres après l’éclatement de l’affaire évite le retour en prison.
Ludovic Melin avait déjà fait dix-sept mois de détention provisoire après son arrestation en décembre 2014.
Relaxé pour deux plaignantes
La cour l’a relaxé pour une partie des faits qui lui étaient reprochés, des faits d’agression sexuelle sur deux jeunes filles pompiers à la caserne et encadrée par le prévenu.
Il était reproché au sous-officier, décrit comme un quadragénaire très pressant auprès des jeunes femmes des mains qui s’égarent sur la poitrine et les fesses.
Des faits écartés pour ces deux plaignantes en estimant que rien ne venait corroborer leurs déclarations, mais pas pour d’autres.
Les conseillers de la cour d’appel ont ainsi confirmé la condamnation de l’ancien pompier pour des agressions sexuelles sur deux autres jeunes filles mineures.
L’une l’accusait de mains trop baladeuses et d’avoir tiré sur son legging et sa culotte pour voir son sexe.
L’autre dénonçait des faits beaucoup plus graves, accusant le pompier d’introduction digitales, de l’avoir obligé à le masturber, d’avoir exhibé son sexe en érection et de l’avoir placé entre ses cuisses.
Des faits que l’intéressé a toujours contestés, dénonçant une cabale.
Les enquêteurs avaient aussi retrouvé près de trois cents photos pédopornographiques dans l’ordinateur du quadragénaire qui doit se soumettre durant trois ans à un sursis avec mise à l’épreuve.
Il doit se soigner, éviter tout contact avec les victimes.
Il ne peut plus encadrer de mineurs lui qui était chargé des jeunes sapeurs pompiers à la caserne où il exerçait depuis dix-sept ans.
La justice l’avait déjà épinglé deux fois, en 2008 et en 2011 pour des infractions à caractère sexuel.
Source : La Charente Libre
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