Épinal | Beaucoup d’interrogations sur le viol d’un bébé de 14 mois

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Depuis ce lundi, la cour d’assises des Vosges tente de déterminer les responsabilités d’un trentenaire qui comparaît pour le viol d’un bébé de 14 mois. Mais après une journée, la responsabilité de l’accusé est loin d’être évidente.

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Que s’est-il passé ce 11 décembre 2009 à Epinal ? Cette question reste pour l’heure sans réponse pour les jurés de la cour d’assises qui statuent actuellement sur le cas d’un trentenaire accusé de viol sur une fillette de 14 mois.

Le jour des faits, la mère de l’enfant s’absente cinq minutes et la laisse en compagnie de son nouveau petit ami. Mais à son retour, elle découvre que sa fille a subi de graves blessures au niveau de l’entrejambe.

Très vite, les suspicions se dirigent vers le compagnon, ce dernier nie la moindre agression à caractère sexuel sur la fillette.

Dans le box des accusés sept ans plus tard, l’homme reste droit dans ses bottes, d’autant plus que des zones d’ombre subsistent dans le dossier.

Les proches décrivent l’accusé comme un « garçon sans histoire », très lisse dans sa vie malgré des problèmes de stupéfiants au moment des faits. Des expertises menées sur des échantillons prélevés sur l’enfant n’ont pas permis de découvrir de traces d’ADN appartenant à l’accusé. L’expert précise que cela n’exclut pas un contact entre l’accusé et le bébé…

Une médecin légiste, spécialisée dans les traumatismes chez l’enfant, a, quant à elle, affirmé que ces lésions étaient probablement dues à des gestes de violence non accidentelle. Mais là encore, des interrogations restent en suspens.

Car suite à ces blessures, le médecin déclare que la fillette aurait dû hurler de douleur dans les minutes qui ont suivi l’agression. Mais la mère de l’enfant déclare que ce n’était pas le cas puisqu’elle était prise de petits pleurs.

Le doute monte d’un cran lorsque le médecin explique qu’un acte de viol aurait dû laisser des traces de sang en de nombreux endroits. Ce qui n’est pas le cas.

Un élément qui laisse songeur car l’enquête a déterminé que l’accusé était resté en tête à tête avec l’enfant seulement cinq minutes.

Quant à savoir si les blessures étaient récentes, l’experte les a estimées à moins de 48 heures. Mais d’après elle, ces sévices ne seraient pas passés inaperçus puisque la présence de sang aurait été immédiate.

Bref, au bout d’une journée de procès, la cour d’assises semble dans le brouillard…

Fin de l’affaire mercredi 30 novembre.

Source : www.vosgesmatin.fr

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