Poitiers | Le baby-sitter du Bon Coin était un pédophile
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 16/11/2016
- 00:00
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Embauché via le célèbre site de petites annonces, le baby-sitter gardait une fillette de 6 ans en lui proposant des jeux pervers. Il a été interpellé fin octobre.
“ Je remercie les enquêteurs de m’avoir arrêté dès la première victime ”
Simon, 28 ans, queue-de-cheval et barbe mal taillée, correspond à leurs attentes. Il garde la petite une demi-douzaine de fois. Jusqu’à ces confidences troublantes à ses parents.
Elle raconte, avec ses mots d’enfants, des jeux pervers, l’auscultation nue avec les jouets de la panoplie du docteur ou ce bain durant lequel elle était censée laver le sexe de son baby-sitter… Interpellé le 27 octobre, Simon n’a pas mis longtemps à avouer.
Il a même donné des précisions qui font froid dans le dos, comme ces onze films réalisés avec la petite où le fait qu’il avait tenté, sans y parvenir, de l’entraver sur une chaise.
La perquisition à son domicile a confirmé : paires de menottes, vagins artificiels, deux poupées en latex d’1,50 m. type adolescent sans oublier un certain nombre d’images pédopornographiques.
Cet ancien employé d’un espace culturel de Poitiers, célibataire et sans enfant, a même remercié les enquêteurs de l’avoir interpellé.
« J’ai réalisé que j’avais dépassé un interdit, a-t-il expliqué, hier matin, aux magistrats de la Chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Poitiers, devant laquelle il demandait sa remise en liberté. J’étais conscient que mes pensées n’étaient pas saines. Heureusement que je me suis fait arrêter dès la première victime. »
L’avocat général a émis un doute sérieux sur cette repentance soudaine :
« Il a des attirances depuis très longtemps et il a la garde d’enfants comme activité principale depuis 2012… Je redoute d’autres victimes. »
Incarcéré depuis le 28 octobre, le baby-sitter pédophile a tenté de rassurer la Chambre de l’instruction :
« Je suis prêt à prouver ma bonne foi. Si je veux sortir, ce n’est pas pour recommencer. Je veux voir un psy, participer à un groupe de parole. »
La Chambre de l’instruction n’a trouvé qu’un seul groupe de parole adapté à son état : la prison. Le temps que les enquêteurs découvrent si le baby-sitter pédophile n’a pas proposé ce type de « garde » traumatisante à d’autres enfants.
Source : lanouvellerepublique.fr
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