Nîmes | Samir 30 ans, condamné à 18 ans pour actes de pénétration sexuelle sur sa fillette de 11 mois…

Vendredi matin, la Cour d’assises de Nîmes s’intéressait à une affaire particulièrement sordide. L’homme jugé était un père de famille de 30 ans accusé d’avoir commis – ou tenté de commettre – des actes de pénétration sexuelle sur sa fillette de 11 mois…

Illustration Justice 9

Le nourrisson souffrait de “lésions suspectes au niveau de l’anus“.

Le drame s’est noué le 1er juillet 2013 dans un petit appartement du centre-ville de Nîmes, dans le Gard. Ce jour-là, vers 17h30, notre homme, prénommé Samir, contacte sa femme Kharfiya partie faire des courses.

Il lui demande de revenir à maison en urgence à cause, dit-il, d’un “problème avec leur fille“, une enfant âgée de moins d’un an. Lorsqu’elle arrive enfin au domicile, la maman constate alors que son bébé souffre de graves blessures au niveau des parties intimes…

Alors que la fillette est conduite aux urgences pédiatriques afin d’être examinée puis opérée, un médecin-expert mandaté par la justice indique finalement que cet enfant souffrait de “lésions suspectes au niveau de l’anus“. Ces fissures ne laisseraient apparemment guère de place au doute : selon lui, la fillette a bel-et-bien été victime de mutilations sexuelles !

Aux enquêteurs, ce médecin parlera même de “massacre“…

Si l’enquête a permis de démontrer qu’avant de contacter son épouse en urgence, le père de famille était en train de regarder des films pornographiques sur le net, ce dernier a d’abord nié farouchement les faits.

C’est en allant “changer la couche de sa fille” qu’il a remarqué qu’il y avait “du sang dans ses selles“, a-t-il déclaré aux policiers lors de sa garde-à-vue. Cependant, selon le juge d’instruction chargé de cette sinistre affaire, l’homme a finalement avoué être l’auteur de ces mutilations à trois reprises au cours d’une confrontation organisée avec son épouse.

Devant le tribunal, Samir ne se démonte pourtant pas pour autant. Il jure que ses aveux ont été sortis de leur contexte. Il clame haut et fort son innocence et même mieux : malgré la gravité des faits qui lui sont reprochés, il reste soutenu dans cette affaire par sa propre épouse !

La cour d’assises du Gard n’en a finalement pas tenu compte.
Ce vendredi, en fin d’après-midi, conformément aux réquisitions du procureur, les jurés l’ont condamné à 18 ans de réclusion criminelle.

Source : http://www.lenouveaudetective.com

 

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