Lisieux | trois mois de sursis pour agression sexuelle sur une petite de 12 ans

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Pédocriminel En liberté

“Je pensais qu’elle était majeure”(sic)
Un homme de 41 ans a été condamné, ce mardi 2 septembre 2025 par le tribunal de Lisieux (Calvados) à trois mois de prison avec sursis pour atteinte sexuelle sur mineure.

Le 11 février 2024, un quadragénaire embrasse une fille de 12 ans.

La mère de la victime dépose plainte.

Depuis que le prévenu a liké un post concernant leur passion commune des voitures, il échange de nombreux messages sur Instagram avec la fillette.

Ils se rencontrent dans une commune de la Côte fleurie, où il l’embrasse.

Convoqué au tribunal de Lisieux ce mardi 2 septembre 2025, ce Deauvillais inconnu de la justice, donnait sa version des faits.

« C’est une période où je me sentais seul. Elle me donnait de l’amour de l’attention. J’ai développé des sentiments amoureux. Je pensais qu’elle était majeure. Quand elle m’a dit qu’elle était mineure je lui ai dit qu’il ne pouvait rien se passer entre nous. J’ai mis des barrières, j’ai coupé le contact ».

Interdiction de travailler avec des mineurs

L’homme de 41 ans n’est pas jugé pour corruption de mineure, le tribunal excluant les intentions pédocriminelles.

Ils ont échangé de nombreux messages, mais ne se sont vus qu’un seul jour : « Elle voulait voir ma voiture… »

Il lui a offert un parfum, lui a tout de même envoyé des photos en caleçon, évoqué des massages, donné des conseils sur les règles de la jeune fille, ce qui inquiète le parquet.

« Elle avait moins de 15 ans. C’était à lui de faire preuve de clairvoyance. Elle n’avait pas maturité intellectuelle ».

Le parquet juge « inquiétante » l’expertise psychiatrique du prévenu qui évoque « son immaturité psychoaffective, sa fragilité identitaire ».

Pour la procureure,

« Même si c’est un fait isolé et que ses propos aujourd’hui sont rassurants, embrasser, c’est une atteinte sexuelle ! »

L’avocate de la partie civile estime qu’

« Il aurait dû dire stop ! Il banalise son comportement. Elle culpabilise. Il y a eu un impact sur son développement personnel et affectif. »

L’avocate de la défense martèle :

« Pour être condamné, mon client devait avoir connaissance de l’âge de la victime. C’est elle-même qui avoue lui avoir affirmé qu’elle avait 16 ou 17 ans. Il a eu une attitude exemplaire. Il l’a recadrée à chacun de ses messages. Il a juste reconnu ses sentiments amoureux. »

Le tribunal a condamné le prévenu à trois mois de prison avec sursis et interdiction d’exercer une activité en lien avec des mineurs pendant un an. Il est inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles et devra verser 300 € de préjudice moral et 800 € de frais d’avocat à sa victime.

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