
Champéry | Retrouvée morte dans sa voiture après ses trois infanticides
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 07/03/2025
- 22:18
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Les deux pères de famille endeuillés ne pourront avoir de réponses à leurs questions.
La mère des trois enfants tués dans leur maison de Taninges, en Haute-Savoie, Déborah Pel, a été retrouvée morte dans sa voiture, mercredi 13 novembre, à Champéry, en Suisse. Ville du canton du Valais dont cette institutrice en primaire de 45 ans, en proie à des troubles dépressifs, était originaire.
On ignore, pour l’heure, les causes de son décès, mais une autopsie a été demandée par les autorités.
Mardi 12 novembre, les parents de Déborah Pel se sont étonnés de ne pas avoir vu leurs trois petits-enfants, deux garçons âgés de 2 ans et 11 ans et une fille de 13 ans, à l’heure du déjeuner.
Le « Dauphiné Libéré » explique qu’ils se sont rendus dans le chalet occupé par la famille recomposée, situé à deux pas de chez eux, et ont découvert la lettre laissée par leur fille et les corps sans vie des trois enfants.
En parallèle, la mère de famille avait pris la route pour la Suisse au volant de son véhicule.
Une cellule psychologique a été ouverte dans la commune, le collège dans lequel les aînés étaient scolarisés fait son possible pour protéger les adolescents (notamment de la presse) et l’établissement scolaire dans lequel travaillait la mère de famille est « pleinement mobilisé » pour que ses élèves bénéficient d’un retour en classe le plus serein possible ce jeudi matin.
« Une famille très intégrée »
Toujours selon nos confrères du « Dauphiné Libéré », la mère de famille avait été mutée l’an dernier « après une pétition et plusieurs signalements de mamans d’élèves ».
« Sa sévérité avec les enfants était notamment pointée du doigt », affirment-ils.
« On n’aurait jamais pu penser quelque chose comme ça de la part d’une personne aussi rayonnante », a néanmoins assuré la maman d’une ancienne élève de Déborah Pel au micro de RTL.
« Elle me paraissait quelqu’un de très aimante, souriante, agréable. »
Le maire de la commune de 3 500 habitants, Gilles Péguet, indique, de son côté, à France 3 Haute-Savoie qu’il s’agit d’« une famille qui habitait depuis plusieurs générations à Taninges ».
« C’est une famille qui était très intégrée dans la vie locale, les trois enfants étaient intégrés dans les associations », précise-t-il.
« Ils faisaient souvent du vélo, ils mettaient de la gaieté », a ajouté une voisine, se déclarant « sidérée » par ces meurtres « inconcevables ».
L’enquête pour « homicides volontaires » « se poursuit afin de déterminer les circonstances exactes de la commission des faits », précise le procureur de Bonneville, Boris Duffau.
Les autopsies des trois enfants ont confirmé les blessures mortelles par arme blanche comme cause de la mort.
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