Belgique | Le psychopathe pédophile zoophile écope de 18 ans de prison
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 01/05/2024
- 11:10
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En novembre 2021, une des belles-filles d’Eric, qui a eu du mal à trouver un avocat, a pris son courage à deux mains et s’est rendue à la police pour dénoncer les agissements dont elle a été victime dès l’âge de 9 ans.
Au milieu de son enfance, la mineure a été victime de son premier viol par son beau-père.
En échange de son silence, cette dernière lui a promis de lui offrir une Barbie.
Loin d’être satisfait, Eric va encore plus loin dans le sordide et inclut la mère de l’enfant dans les actes sexuels.
« Elle avait 10, 11 ans lorsque l’accusé les a forcés à avoir une relation sexuelle ensemble » dévoile le parquet.
Cette dénonciation courageuse permet de dévoiler un peu plus les coulisses de la vie de famille sordide et le climat de terreur instauré par Eric.
Les langues se délient et les deux beaux-fils dénoncent également des viols, des atteintes à l’intégrité sexuelle, des agressions et des menaces verbales.
Les deux hommes ont également été contraints de partager le lit conjugal avec leur mère ou leur sœur, sous le regard pervers du beau-père qui n’était jamais loin pour immortaliser les scènes.
Le parquet lui reproche aussi d’avoir monté une activité de prostitution et d’avoir forcé sa compagne et sa belle-fille à recevoir des clients et à effectuer des prestations sexuelles ou encore d’avoir porté atteinte au bien-être des animaux en tuant des chiens.
“Avec une balle dans le front, sans souffrir” précise le prévenu, soit en utilisant ces chiens ou escargots lors de ses « relations sexuelles » avec sa compagne.
Devant ses trois juges, Eric a contesté l’ensemble des agressions sexuelles sur les nombreuses victimes, mais aussi d’avoir été à l’origine du lancement du réseau de prostitution.
Le détenu ne reconnaît que l’une ou l’autre gifle, notamment sur son fils, qu’il qualifie de « Graal » et la possession d’armes et de munitions “pour assouvir sa passion”.
L’attitude de ce dernier n’a rassuré personne, entre rires et absence flagrante de remise en question des traumatismes et des douleurs infligés à ses victimes et aux animaux.
Pas d’émotion non plus, lorsque le procureur de la République a diffusé sur grand écran des images et des vidéos très difficiles montrant les actes sexuels imposés à sa compagne, avec des clients ou avec des animaux.
Comment expliquer ces accusations similaires ? “C’est une cabale contre moi, tout le monde me doit de l’argent», affirme le suspect avec beaucoup de conviction.
Au début de son intervention, le substitut du procureur Vervaeren a lu à haute voix la définition d’un terme précis représentant parfaitement le prévenu, selon le magistrat : psychopathe.
Le mot est sorti. Pour l’accusation, Eric est simplement « un grand danger » pour la société, un mélange de « Dutroux et Hitler » présentant un risque élevé de récidive et une personnalité éloignée des normes sociétales.
Le père encourt au maximum 20 ans de prison. Peine requise par l’autorité judiciaire, avec mise à disposition du tribunal de l’application des peines (TAP) de 15 ans.
Egalement poursuivie pour viols et agressions sexuelles sur ses enfants, la mère de la victime pourrait obtenir son acquittement.
“Techniquement parlant, elle l’a fait, mais elle n’a jamais été seule. Il était là tout le temps, elle était sous son influence. Elle est une victime», selon Vervaeren.
Du côté de la défense d’Eric : “Nous avons essayé de dresser un meilleur portrait que celui évoqué tout au long du dossier et du procès.
En soulignant notamment l’absence d’antécédents moraux à 61 ans”.
Pour sa compagne, Me Bouchat espère obtenir un acquittement sur tous les fronts pour les crimes accusés commis « sous la contrainte » par Eric.
Le jugement est prononcé
Pour le parquet, Eric est tout simplement “un psychopathe”, “un haut danger” pour la société, un mélange de “Dutroux et Hitler” présentant un risque de récidive élevé et une personnalité loin des normes sociétales.
Celui qui risquait la peine maximale possible de 20 ans de prison, avec une mise à disposition du tribunal d’application des peines de 15 ans, a finalement obtenu une peine légèrement réduite à 18 années de prison avec une surveillance accrue du TAP de 15 ans.
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