Paris| Bouthier, accusé de viols sur mineures et traite d’êtres humains, à nouveau libre
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 23/03/2023
- 07:00
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- 75 | Paris, Agression Sexuelle sur Mineur, Assu 2000, Bouthier, Corruption Policière, Détention d'Images Pédopornographiques, Elites Corrompues, l’AFP, Laxisme, Mise en Examen, Non Dénonciation de Crime, Pédo En Liberté, Pédocriminalité, Tentative d'Enlèvement, Traite des êtres humains, Vilavi, Viol sur Mineur
Actualisation du 23 mars 2023 :
Le riche homme d’affaires est accusé d’avoir mis en place un système lui permettant d’abuser de jeunes filles mineures.
L’ex-PDG du groupe Assu 2000, Jacques Bouthier, mis en examen notamment pour viols sur mineure, a été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire ce lundi, selon une information du Parisien confirmée par BFMTV, d’une source proche du dossier.
La chambre de l’instruction a confirmé la décision du juge d’instruction datant du 13 mars dernier, qui avait remis Jacques Bouthier en liberté pour raison de santé.
Fin février, une expertise médicale avait conclu que l’ex-PDG d’Assu 2000 présentait un “possible processus démentiel débutant” avec un :
“Déclin cognitif suspect imposant la réalisation d’un bilan neuropsychologique et une consultation mémoire”.
Les experts écrivaient aussi que Jacques Bouthier souffrait d’une altération de l’état général associée à une dénutrition sévère, liée à sa détention.
Son état de santé était ainsi :
“Incompatible avec la poursuite de la détention”, selon l’expertise médicale qui ajoutait que le mis en examen de 76 ans devait être transféré en milieu hospitalier dès que possible.
Cette mesure a été assortie du versement d’une caution de 500.000 euros, servant de garantie de représentation et pour l’indemnisation possible et future des victimes, s’il est condamné plus tard.
Contacté par BFMTV, l’avocat de la plaignante principale indique que celle-ci a appris “avec stupeur” cette remise en liberté sous contrôle judiciaire “de celui qui l’a suppliciée pendant tant d’années”.
“Ma cliente est dévastée par une décision qui va rendre sa reconstruction plus difficile encore”, ajoute Me Maxime Delacarte auprès de BFMTV.
Jacques Bouthier a été mis en examen en mai dernier pour traite des êtres humains, viols sur mineure mais également pour association de malfaiteurs en vue de commettre le crime d’enlèvement, séquestration en bande organisée, ainsi que détention d’images pédopornographiques.
Actualisation du 8 juillet 2022 :
Deux nouvelles mises en examen dans l’enquête sur l’ex-PDG d’Assu 2000 accusé de viols.
Deux hommes, dont un policier, ont été mis en examen fin juin dans l’enquête pour traite des êtres humains et viols sur mineure dans laquelle l’ex-PDG du groupe Assu 2000, Jacques Bouthier, est incarcéré, a indiqué jeudi une source judiciaire, confirmant une information du Monde.
Cela porte à huit le nombre de mis en examen dans ce dossier.
L’un d’eux, un ancien boxeur reconverti dans la sécurité privée, l’a été pour association de malfaiteurs, non-dénonciation d’agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans et corruption active sur personne dépositaire de l’autorité publique. Il a été placé en détention provisoire.
L’autre, un policier du commissariat de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), est notamment poursuivi pour corruption passive par personne dépositaire de l’autorité publique et complicité de violation du secret professionnel.
Les deux hommes sont :
“Soupçonnés d’avoir fait partie d’une équipe payée par Jacques Bouthier, l’ex-PDG du groupe de courtage en assurances, pour étouffer l’affaire”.
M. Bouthier, 75 ans, mis en examen depuis le 21 mai pour viols sur mineure et traite des êtres humains, est également soupçonné d’avoir voulu mettre sur pied une équipe pour enlever une jeune femme qui l’avait filmé dans un lit avec une adolescente de 14 ans.
Selon une source proche du dossier, citée par la radio RTL qui a révélé cette affaire, une jeune femme de 22 ans s’est présentée aux policiers parisiens en mars, expliquant que depuis cinq ans, elle était “captive” d’un homme richissime qui la violait.
Devenant, selon ses dires, “trop âgée pour lui”, la jeune femme aurait été forcée de trouver une “remplaçante” pour prendre sa suite et aurait donc trouvé cette adolescente de 14 ans, espérant piéger l’homme d’affaires.
Le policier de la Courneuve aurait été contacté par le boxeur et aurait recruté trois de ses équipiers, dont un a été mis hors de cause depuis, pour se rendre au domicile de la jeune femme de 22 ans et y vérifier sa présence.
La préfecture de police a confirmé à l’AFP avoir ouvert une enquête administrative sur ces policiers.
Contactée par l’AFP, l’avocate du policier mis en examen, Me Corinne Dreyfus-Schmidt, a souligné que son client était “placé sous contrôle judiciaire”.
“Il conteste avoir participé aux faits reprochés”, a-t-elle déclaré, ajoutant: “il a été instrumentalisé par la personne qui lui a demandé son intervention”.
Actualisation du 06 juin 2022 :
Plusieurs personnes ont témoigné des agissements de Bouthier en public, nous vous mettons ici des extraits d’articles de presse afin de mieux cerner le personnage et son système :
Delphine, ancienne franchisée du groupe d’assurances, a accepté de dénoncer ce qu’elle appelle “un véritable système“.
Lors d’un évènement d’entreprise l’année dernière, elle a croisé la route de Jacques Bouthier qui s’est montré très insistant avec l’une de ses alternantes, âgée de 18 ans.
“Je suis venue avec toute mon équipe dont une jeune femme de 18 ans qui est en alternance dans mon entreprise.
Il a commencé à dire à cette jeune fille qu’elle était très jolie, qu’elle lui plaisait que si elle voulait elle pouvait le rejoindre dans sa chambre.”, explique-t-elle.
Face à ce comportement, Delphine s’interpose mais Jacques Bouthier reste de marbre.
“Je lui ai dit : ” Vous ne voyez pas que cette jeune fille n’a que 18 ans et qu’elle pourrait être votre petite fille ? ” Il m’a dit : “bah quoi, vous pensez qu’elle n’a jamais vu le loup ?””
“Du coup, il m’a carrément proposé de venir l’accompagner.
Là je lui ai dit “vous n’avez pas honte ?”
Et là il m’a regardé d’un air très auto-suffisant en me disant “non jamais”.”
D’après Delphine, cette scène se déroule en public devant une dizaines de personnes, “en toute impunité, sans aucun état d’âme“, dit-elle.
Après cet événement, Delphine donne l’alerte au sein de l’entreprise :
“J’ai exposé ce qui s’est passé à cette soirée là.
On m’a répondu qu’il ne serait plus convié aux événements internes parce que ce n’était pas la première fois que ça se produisait.”
Delphine a quitté l’entreprise il y a 2 mois, mais elle a encore accès à ses mails professionnels.
Et elle a pu voir que la consigne avait été passée pour les salariées de ne pas répondre aux journalistes.
Nour (le prénom a été changé), ancienne employée d’Assu 2000 qui racontait vendredi sur BFMTV avoir été victime du comportement problématique de Jacques Bouthier.
La jeune femme, âgée d’une vingtaine d’années, a porté plainte lundi après-midi contre ce dernier devant le parquet de Paris pour “harcèlement sexuel”.
À plusieurs reprises, Nour repousse ses avances, ce qui lui vaut, explique-t-elle, d’être mise au placard dans l’entreprise.
Ayant gardé en tête les mots de Jacques Bouthier, qui lui disait de ne pas hésiter à l’appeler en cas de problème, Nour le contacte.
Mais pour toute réponse, elle reçoit de nouvelles avances de la part du patron.
“Je me souviens t’avoir remarqué (sic) tu as l’air jolie.
J’ai l’impression que tu as une belle poitrine”, lui dit-il à cette occasion.
“Ne t’inquiète pas, on va coucher ensemble et tout ira mieux.
J’espère que tu suces bien, tu as une belle bouche de suceuse”, lui écrit-il encore.
Encore une fois, la jeune femme repousse Jacques Bouthier, qui s’en prend à elle en la traitant de “salope” et en la menaçant de la faire licencier.
“Espèce de salope, tu vas dégager. (…)
Et arrête de me faire chier.
J’en ai marre de toutes ces salopes qui veulent aller avec moi pour ne pas être virer (sic).
Je suis marié. STOP”, écrit-il lorsque la jeune femme refuse d’avoir un rapport sexuel avec lui.
Lorsque Nour montre à l’une de ses responsables ces échanges avec Jacques Bouthier, celle-ci lui demande expressément d’effacer les messages.
Ce que la jeune femme refusera catégoriquement.
Quelques jours plus tard, elle est licenciée par Assu 2000.
Le parquet de Paris indique à BFMTV qu’il va “analyser” la plainte de Nour afin de déterminer comment il va prendre en main cette situation.
Ghita, une ancienne salariée d’Assu2000 à Tanger explique avoir reçu de nombreuses plaintes de plusieurs employées après les visites du patron sur la plateforme d’appels marocaine.
Cette femme travaillait jusqu’en 2016 pour le centre d’appels du groupe au Maroc et elle confirme les dires sur le profil de l’homme d’affaires.
Car le grand patron n’hésitait pas à venir à Tanger au service du centre d’appels, rencontrer ses employés de préférence les jeunes femmes qui ne pouvaient pas trop faire d’esclandre.
“Ça allait de l’attouchement à un harcèlement, ou les deux.
Par exemple, plusieurs filles me disaient qu’il leur avait touché les seins, ou qu’il leur avait mis la main dans les fesses”
“Son terrain de chasse, c’était le service en bas (le standard téléphonique, NDLR).
Elles ont 18, grand maximum 22-24 ans.
Pour la plupart, elles n’avaient pas de bonne situation financière.”
Après les plaintes des employées, Ghita tente d’alerter ses supérieurs. Mais rien ne va être fait.
“Ils ont banalisé la situation, ils m’ont dit de dédramatiser, de ne pas en faire tout un plat.”
“Je pense qu’ils se protégeaient, parce qu’ils se disaient c’est le big boss, c’est le PDG”.
Pour elle, ils avaient peur qu’en faisant des remarques sur le comportement de leur patron ils se fassent virer donc ils ont préféré ne rien dire.
Maintenant les témoignages ne cessent de confirmer ce qu’il se passait et les victimes pourront être entendues.
Inès* se définit comme la “cible” de Jacques Bouthier.
Pendant 2 ans et demi, cette salariée d’Assu 2000 voyait débarquer le PDG du groupe dans son open-space à Noisy-le-Sec et venir la saluer, très lourdement.
“Lors du serrage de main, j’ai remarqué très rapidement qu’il était très insistant”, confie-t-elle à BFTMV.
“Il serrait ma main mais ne voulait pas la lâcher.
J’ai appris par la suite le motif: c’était dans le but de faire bouger ma poitrine”.
La jeune femme raconte avoir fait l’objet de multiples remarques déplacées de la part de Jacques Bouthier: ‘tu es très belle aujourd’hui, tu devrais mettre des robes plus souvent‘”.
Elle évoque également des caresses sur les cheveux et les épaules, des pinçages au niveau de ses hanches, “vraiment beaucoup d’attouchements“.
“J’avais le droit à des phrases du genre ‘si tu veux je te ramène chez toi ce soir, tu pourras faire un tour dans ma voiture Mustang”, poursuit-elle pour BFMTV.
Elle raconte avoir croisé un soir le PDG au parking de l’entreprise, ce dernier la prévenant qu’il va la suivre en voiture jusque chez elle.
Inès met alors en place des stratagèmes pour éviter à tout prix Jacques Bouthier.
Elle confie être même allée jusqu’à se cacher dans les toilettes lorsqu’il arrive
Dans l’open space, ses collègues remarquent le manège du PDG.
Le directeur et la DRH en ont même parlé à la jeune femme à plusieurs reprises:
“ils m’ont convoqué en me disant ‘on voit les agissements de Jacques Bouthier vis-à-vis de toi, on voit ces faits et ces comportements, il n’y a rien d’acceptable, cela va changer”.
“On va faire en sorte qu’il ne fasse plus ça, que cela ne se reproduise plus”, lui auraient confié le directeur et la DRH,
“mais au final rien n’a changé, le lendemain il est revenu, c’était pareil”
L’ancien patron d’Assu 2000 a notamment fait appel à un commando de trois hommes, dont un ancien membre du GIGN, Christian Giroud, pour intercepter une vidéo le montrant dans un lit avec une jeune fille de 14 ans.
Dans ce commando, on retrouve deux hommes qui gravitaient dans l’univers professionnel de Jacques Bouthier, sans pour autant qu’on sache s’ils étaient salariés d’Assu 2000.
Ces deux hommes ont été émis en examen et placés en détention provisoire pour “non-dénonciation d’agressions sexuelles” et “participation à une association de malfaiteurs en bande organisée en vue de commettre un enlèvement et une séquestration”.
Il est nécessaire de s’attarder plus longuement sur le profil du troisième homme de ce “commando”, lui aussi mis en examen et placé en détention provisoire pour les mêmes chefs d’accusation que ces deux comparses.
Pour mieux appréhender son profil, BFMTV a pu s’entretenir avec d’anciens membres du GIGN, ce groupe d’intervention de la gendarmerie spécialiste de la gestion de crises et des missions dangereuses.
Avant d’être “embauché” par Jacques Bouthier, l’homme était donc un ancien du GIGN.
Il y est arrivé au début des années 90, et l’a quitté au début des années 2000.
Il était spécialisé dans les opérations maritimes et était plongeur.
Il a progressivement gravi plusieurs échelons du GIGN, jusqu’à devenir chef de groupe, encadrant 15 personnes.
Ses anciens collègues décrivent un homme au physique impressionnant, près de 2 mètres et pesant plus de 110kg, si bien que son surnom était “Le Gros”.
Ils ajoutent que c’était une “bonne pâte”, toujours prêt à rendre service.
Il aurait participé à de nombreuses opérations de libération d’otages, d’interpellation de forcenés, de terroristes…
Après avoir quitté le GIGN, l’homme a rejoint la banque Rothschild, où il exerçait en tant que responsable de la sécurité, comme le confirme son profil Linkedin consulté par Le Point.
C’est dans son logement de fonction que les enquêteurs de la brigade de protection des mineurs de la police judiciaire de Paris sont allés cueillir Christian Giroud, 59 ans, qui se présente sur son profil LinkedIn comme le responsable sûreté/sécurité de la banque depuis 2004.
Il avait été décoré au grade de chevalier de la légion d’honneur en avril 2007 après une recommandation de David de Rothschild, son employeur.
La banque Rothschild a d’ailleurs réagi auprès de nos confrères à la mise en examen dans cette affaire de leur employé, déclarant:
“À la suite de la révélation de cette information, l’entreprise a pris toutes dispositions pour mettre un terme à sa collaboration“.
Selon les informations qu’a pu récupérer BFMTV, l’épouse de Jacques Bouthier était également au courant des agissements de son mari depuis quelque temps.
Elle a également été mise en examen et placée en détention provisoire pour “non-dénonciation d’agression sexuelle sur mineur, et participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un enlèvement ou une séquestration en bande organisée”.
Dernière personne mise en examen dans ce dossier, une seconde femme, dont le rôle est plus trouble.
Elle est accusée d’avoir joué les rabatteuses pour Jacques Bouthier.
Concrètement, c’est elle qui aurait mis en relation Jacques Bouthier avec la jeune femme âgée aujourd’hui de 22 ans, qui s’est présentée à la police en mars dernier avec une vidéo.
La jeune femme ayant été rémunérée par Jacques Bouthier pour les actes sexuels réalisés, cette rabatteuse a été mis en examen pour “proxénétisme”.
Elle a également été placée en détention provisoire.
L’avocate Marie Grimaud ose parler des racailles du haut :
“Ce qui est moins révélé aux yeux du public, mais qui reste une réalité, est celle de ces réseaux dans les plus hautes sphères financières, politiques et autre, de notre pays”.
Elle affirme que la magistrature tremble face au “tabou des tabous” : les réseaux occultes !
https://www.youtube.com/watch?v=rKtNMO44G2k
Source RTL : Jacques Bouthier peut “faire taire n’importe quel témoin”, selon une avocate
Source : https://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/affaire-jacques-bouthier-assu-2000-94058
Article du 24-05-2022 :
Le PDG d’un groupe d’assurances a été mis en examen et incarcéré samedi avec cinq autres personnes dans une enquête pour “traite des êtres humains” et “viols sur mineure” notamment, a-t-on appris ce lundi 23 mai de sources judiciaire et proches du dossier, confirmant une information de RTL.
Le dirigeant mis en cause est Jacques Bouthier, 75 ans, dirigeant du groupe Assu 2000, ont précisé à l’AFP des sources proches du dossier, confirmant des informations de plusieurs médias.
À l’issue d’une enquête préliminaire ouverte mi-mars, les six suspects ont été mis en examen, “dans le cadre d’une information judiciaire ouverte samedi, (…) des chefs de traite des êtres humains à l’égard de mineur et tentative, viols sur mineure de plus de 15 ans, recours à la prostitution d’un mineur” et “agressions sexuelles sur mineure de moins de 15 ans”.
Une jeune femme captive pendant cinq ans
Ils sont en outre soupçonnés d’“association de malfaiteurs en vue de commettre le crime d’enlèvement et séquestration en bande organisée et détention d’images pédopornographiques”, selon cette même source.
Les six personnes ont été “mises en examen le même jour et placées en détention provisoire”, a-t-elle précisé.
Selon une source proche du dossier citée par la radio, une jeune femme de 22 ans s’est présentée aux policiers parisiens en mars, expliquant que depuis cinq ans, elle était “captive” d’un homme richissime qui la violait.
Devenant, selon ses dires, “trop âgée pour lui”, la jeune femme aurait été forcée de trouver une “remplaçante” pour prendre sa suite.
Une adolescente de 14 ans a alors pris sa place dans l’appartement.
La plaignante est parvenue à les filmer ensemble dans un lit, avant de confier la vidéo aux enquêteurs.
Le PDG est soupçonné d’avoir voulu mettre sur pied une équipe pour enlever la jeune femme, saisir la vidéo et la forcer à quitter la France, ajoute RTL.
Pour cela, le septuagénaire aurait sollicité sa femme, deux employés de sa compagnie, une jeune femme proche de la plaignante, ainsi qu’un ancien gendarme membre du GIGN.
Tous ont été mis en examen et incarcérés samedi.
Jacques Bouthier refuse de s’exprimer
Au moins sept jeunes femmes, mineures ou jeunes majeures, se seraient succédé dans l’appartement, selon RTL.
Sollicitée par l’AFP, l’avocate de M. Bouthier n’a pas souhaité s’exprimer.
L’enquête a été confiée à la Brigade de protection des mineurs de la PJ parisienne.
De son côté le groupe, renommé Vilavi en janvier, a affirmé avoir “pris connaissance des éléments relayés par voie de presse cet après-midi” (lundi NDLR).
“Ils sont sans préjudice sur la conduite opérationnelle et commerciale de l’entreprise, autour de l’équipe en place”,
a déclaré un porte parole à l’AFP.
Le groupe Assu 2000, fondé en 1975 et dirigé par M. Bouthier, renommé Vilavi en janvier dernier, se présente comme le “premier courtier expert en assurance et en crédit dédié aux particuliers en France” et revendique 1800 collaborateurs et 163 millions d’euros de chiffre d’affaires.
En 2020, le magazine Challenges plaçait le dirigeant en 487e position dans son classement des principales fortunes de France, avec un patrimoine estimé à 160 millions d’euros.
Il est sorti du classement en 2021.
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