Riom-ès-Montagnes | En liberté malgré ses aveux du viol de sa sœur et de sa nièce de 7 ans

Il lui touche les fesses, la poitrine, lui montre son sexe en érection et lui demande de le toucher.

Riom-ès-Montagnes

Âgé de 58 ans, il est accusé d’agressions sexuelles sur sa petite nièce entre 2011 et 2012 du côté de Riom-ès-Montagnes. Elle était âgée de 7 ans à l’époque des faits. Elle est présente dans la salle d’audience, en compagnie de sa mère.

La présidente du tribunal évoque alors les faits.

« Vous lui auriez alors touché les fesses, sa poitrine. Un autre jour, dans une étable, vous lui auriez montré votre sexe en érection et demandé de le toucher.

« Des faits révélés par la jeune fille lors d’un repas familial. C’est alors que sa mère évoquait elle aussi avoir été victime du même homme, 30 ans auparavant. »

Devant le tribunal, il reconnaît les faits.

« Vous avez fait quoi ? » lui demande la présidente, « eh ben, ce que vous avez dit. Je regrette, ce n’est pas bien intelligent ce que j’ai fait. »

Il avoue avoir eu des pulsions. Il reconnaît également les mêmes faits sur la maman de sa petite nièce. Cette dernière appelée à témoigner à la barre, ne l’a pas souhaité.

Le profil psychologique du prévenu est alors évoqué : Le psychologue qui l’a examiné parle d’une grande immaturité et qu’il faut mettre en place un suivi psychologique. Même son de cloche chez le psychiatre qui préconise des soins à long terme.

Pour l’avocat de la jeune fille :

« elle a eu le courage de dire non. Mais une chose est révélatrice du personnage, car il savait très bien à qui il le faisait. En audition, il a indiqué le fait qu’elle devrait se taire. Ce qu’il faut savoir, c’est que des troubles sont arrivés depuis ces faits : troubles du sommeil, crises de pleurs, cauchemars. »

De son côté, le procureur demande dans son réquisitoire : un suivi socio-judiciaire de 8 ans avec injonction de soins.

Quant à l’avocate du prévenu, elle indique :

« mon client a reconnu les faits. Mais depuis, il s’est tenu au calme. Il n’a pas eu de pulsions depuis 6 ans. Il prend des médicaments, il s’est pris en main. Mais il n’y a pas de perversité de sa part. »

Au final, il a été reconnu coupable des faits et a été condamné à 8 ans de suivi socio-judiciaire, avec injonctions de soins, interdiction de fréquenter des lieux où se trouvent des mineurs, de rentrer en contact avec sa petite nièce et a été inscrit au Fijais (fichier judiciaire automatisé des auteurs d‘infractions sexuelles). Il devra payer 6 000,00 € de préjudice moral.

Il a été relaxé pour les faits d’exhibition sexuelle considérant que l’étable n’était pas un lieu public.

Source : actu.fr

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