Chartres | L’ex-avocat Sidney Amiel condamné à 10 ans de prison pour viol et agressions sexuelles

MAJ du 23/08/17

Sydney Amiel a reçu une réponse favorable à sa demande de remise en liberté, il sera donc libre, sous contrôle judiciaire, dans l’attente de son procès en appel.

Il devrait être rejugé par une cour d’assises courant 2018.

Il risquera la même peine que lors du premier procès, c’est-à-dire quinze ans de réclusion criminelle.

Article : Chartres | Condamné en Juin à 10 ans de prison, le pédocriminel Sydney Amiel est remis en liberté

MAJ du 24/06/17

Un ancien ténor du barreau de Chartres a été condamné vendredi à 10 ans de prison pour viol et agressions sexuelles, sur deux clients et son ex-belle fille.

Un ancien avocat du barreau de Chartres, Sidney Amiel, a été condamné vendredi par la cour d’assises des Yvelines à 10 ans d’emprisonnement pour un viol et plusieurs agressions sexuelles ou tentatives, a appris l’AFP de source judiciaire. Cette peine est conforme à celle requise jeudi par l’avocat général. L’ancien poids lourd du barreau de Chartres, 67 ans, qui comparaissait libre, n’a eu de cesse de nier les accusations au cours des trois semaines d’audience.

Des faits “aggravés” par sa qualité d’avocat.

Deux clientes, une collaboratrice et une secrétaire l’accusaient de les avoir agressées au sein de son cabinet ou d’avoir tenté de le faire. Son ex-belle-fille avait pour sa part dénoncé des attouchements, alors qu’elle était adolescente, dans le cadre familial. “Les faits reprochés sont aggravés par sa qualité d’avocat”, ce qui “aurait dû le pousser à se contrôler”, avait estimé jeudi l’avocat général. “Ces choses-là peuvent être soignées, il n’a rien fait”. Pour le viol en 2003 dont l’accuse l’une de ses anciennes collaboratrices, la victime est “parfaitement crédible dans ce qu’elle dit”, avait souligné l’accusation. Quant aux autres parties civiles, le magistrat avait dit ne pas croire que Sidney Amiel n’était que “tactile” avec elles, comme lui et ses proches n’ont cessé de le répéter.

Un “dominateur sexuel”.

“En réalité, je crois qu’il ne se contrôle pas”, avait-il ajouté, balayant notamment la thèse des différents “complots” – professionnel, antisémite, policier – évoqués par la défense tout au long de l’instruction. “Coureur de jupons”, “infidèle”, “grossier”, “tactile”, c’est “incontestable”, avait rétorqué Me Frédéric Landon, avocat de la défense. Mais il avait fait valoir que pour chaque fait reproché et en l’absence de témoin, c’était “parole contre parole”. “Ce n’est pas qu’un prédateur sexuel, c’est un dominateur sexuel“, avait pour sa part asséné le conseil de la victime de viol, Me Pierre-Ann Laugery, appelant les jurés à libérer les plaignantes de “la boule au ventre”, de la “honte”, de la “culpabilité” qu’elles ressentent depuis les faits.

Source: Europe 1


Article du 22/06/17

Chartres | Le pédocriminel Sidney Amiel, ancien avocat du barreau jugé pour viol et agressions sexuelles

Sidney Amiel, ancien avocat du barreau de Chartres est jugé à partir de mardi pour un viol et des agressions sexuelles sur cinq femmes différentes, entre 2003 et 2010.

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M.A.J du 24.06.17 : L’ex-avocat Sidney Amiel condamné à 10 ans de prison pour viol et agressions sexuelles

Il s’appelle Sidney Amiel, et il fut l’un des ténors du barreau de Chartres.

L’ancien avocat est jugé à partir du mardi 6 juin par la cour d’assises de Versailles pour un viol et des agressions sexuelles sur cinq femmes différentes, dont sa belle-fille de 13 ans.

Des faits commis entre 2003 et 2010. Aujourd’hui âgé de 67 ans, à la retraite, Sidney Amiel nie catégoriquement le moindre geste déplacé.

Première plainte en 2010

Nadia a 31 ans quand elle vient voir Sidney Amiel, avocat réputé en droit social.

Elle vient d’être licenciée, et espère obtenir réparation aux prud’hommes. “Juste avant mon procès (…) il est différent, raconte la jeune femme. Il m’a touché, il m’a embrassé de force. Il m’a emmené sur un canapé, et a tenté de m’allonger. Moi, je ne dis rien, je veux juste sortir en vie de son bureau”.

Une trentaine de victimes présumées

La plainte déposée par Nadia va alors libérer la parole d’une trentaine de femmes. Ex-collaboratrices, secrétaires, clientes, toutes racontent des propos graveleux, des caresses, des baisers forcés.

Des actes qui auraient eu lieu pendant plus de 20 ans. Mais la plupart sont aujourd’hui prescrits.

L’avocat a été suspendu en mars 2011.

Bien trop tard pour Nadia : “Plusieurs bâtonniers ont été entendus. Ils ont tous dit qu’ils savaient mais qu’ils ne pouvaient rien faire, car les personnes ne voulaient pas porter plainte. C’est la loi du silence, la loi du plus fort”, dénonce-t-elle.

Source : France Info

 

 

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