14 mois de prison pour le moine qui aimait les petites filles
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 25/11/2015
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Le religieux indique avoir éprouvé du mal à respecter son vœu de chasteté. Mis en contact avec les enfants, son cheminement vers la pédophilie a commencé. Certaines de ses victimes sont tombées dans l’oubli judiciaire.
Condamné fin mai à huit ans de prison par la cour d’assises de Saône-et-Loire pour agressions sexuelles et viols sur mineurs, le moine de la congrégation Saint-Jean, située au prieuré de Rimont, près de Fley (en Saône-et-Loire), vient de connaître une nouvelle étape dans son pèlerinage judiciaire.
Actuellement incarcéré au centre de détention de Joux-la-Ville (dans l’Yonne), Jean-Dominique Lefèbre a fait un passage, ce mardi, au tribunal correctionnel du Puy-en-Velay pour y répondre d’attouchements imposés à une fillette de 6 ans durant l’été 1991. La plainte ayant été déposée après le bouclage du dossier d’instruction constitué pour le procès de Chalon-sur-Saône, l’affaire a fait l’objet d’un traitement à part.
« J’ai cédé à des pulsions mauvaises »
« Je reconnais. Mais mes souvenirs sont vagues. J’ai cédé à des pulsions mauvaises », avoue le religieux de 66 ans plutôt avare en paroles.
Membre de la communauté des frères Saint-Jean de La Chaise-Dieu à l’époque, il avait notamment la charge d’assurer la catéchèse.
A l’été 1991, une dame lui confie sa petite-fille, le temps d’un entretien avec les prieurs. Cette grand-mère pleure la perte d’un de ses enfants et vient chercher un peu de réconfort. C’est dans une petite pièce, derrière une porte fermée, que le religieux impose des caresses à la fillette. Elle a droit à un chapelet en échange de son silence.
« Être enfin reconnue comme victime est une chance. Cela a été un soulagement de se sentir écoutée », déclare en larmes celle qui est devenue une trentenaire qui traîne un profond mal-être.
« Alcool, dépression, de nombreuses mises en danger… Le chemin de la reconstruction va être très long », prévient son défenseur, Anne-Sophie Bardin.
Source: http://www.leprogres.fr/
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