France | La Voix de l’enfant veut rendre “systématique” l’injonction de soins

Martine Brousse la présidente de l’association La Voix de l’enfant juge “l’arsenal judiciaire assez complet” mais appelle à moins de “laxisme” après le meurtre d’Angélique, dans le nord de la France.

Si le principal suspect, qui est par ailleurs passé aux aveux, dans le meurtre d’Angélique était inscrit au fichier judiciaire des délinquants sexuels, il n’était pas suivi médicalement. 

Condamné en 1996 pour viol avec arme, attentats à la pudeur aggravés et vol avec violence, cet homme a été jugé avant l’instauration de la loi Guigou le 17 juin 1998.

Un suivi médical défendu par Martine Brousse, présidente de l’association La Voix de l’enfant.

Si elle juge “l’arsenal judiciaire assez complet”, elle réclame une évolution notable de la justice française sur cette question des soins.

“On se rend souvent compte que la cour a oublié.

Et ça, c’est terrible.

Il faut absolument que Nicole Belloubet introduise un petit article qui rende systématique une injonction de soins”, lance-t-elle au micro de RTL.

Dénonçant un certain “laxisme”, Martine Brousse appelle dès lors à “inverser les choses”.

“Si une cour décide que la personne ne nécessite pas cette injonction de soin, alors elle le décidera”, poursuit-elle.

Et d’enchaîner :

“Il serait intéressant qu’il y ait un véritable bilan 20 ans après la loi Guigou (…)

Il va falloir que la justice donne des moyens pour suivre ces personnes qui ont commis des actes monstrueux.”

Source : RTL

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