
Plaisir | Accusé d’attouchements sur deux enfants un instituteur termine en prison
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 24/01/2025
- 10:57
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Il est arrivé libre au tribunal de Versailles. Il est reparti menotté, encadré par deux policiers.
Tard dans la soirée du jeudi 5 décembre 2024 un instituteur de l’école Jules-Vallès de Plaisir (Yvelines) a été condamné à 36 mois de prison pour deux agressions sexuelles commises sur des élèves âgées de 7 et 8 ans.
La moitié de la peine a été frappée d’une incarcération immédiate à la barre ; l’autre d’un sursis probatoire.
Les juges ont également prononcé une interdiction définitive d’exercer une activité professionnelle avec des mineurs.
Les faits reprochés remontent à la période du 4 septembre 2023 au 25 mars 2024.
On parle de caresses sur la poitrine de l’une et d’attouchements sur le bas du ventre de la seconde.
À l’époque de la révélation des faits, 78actu avait recueilli différents témoignages évoquant des comportements inadaptés : des câlins, des caresses, des fausses fessées, des jeunes filles prises sur les genoux, des mains très baladeuses.
Peut-être « trop proche »
Un peu engoncé dans son costume, une seule bande bleu tranchant sa chemise noire sur la boutonnière, l’instituteur a plaidé son innocence face à ses juges.
Il a farouchement nié toute perversion sexuelle à l’égard des enfants, tout en admettant avoir « été trop proche » d’eux au regard de sa fonction.
Une attitude pour laquelle il avait été rappelé à l’ordre d’un autre établissement, l’année d’avant.
La partie civile comme l’accusation se sont unies pour déplorer une forme de froideur, de distance de la part du prévenu ; tout comme l’absence de « repentance ».
Le tout en s’appuyant sur le témoignage de la mère d’une des victimes. Victime pour laquelle dire la vérité semble être de première importance.
« Prendre un enfant sur ses genoux n’est pas une infraction »
La décision a fait bondir l’avocat de l’instituteur, Marc Mandicas.
« Il existe déjà une incohérence entre la procédure et la décision finale. On le fait comparaître libre, sous un contrôle judiciaire qu’il a respecté à la lettre. Pour le faire terminer en prison. »
Et de poursuivre.
« L’Administration a envoyé aux parents un message pour témoigner d’éventuels autres faits. Cela a créé de la confusion et de l’émoi. Il n’est ressorti que deux accusations pour lequel il peut y avoir un doute, au sens pénal des choses.
Les victimes mentent-elles ? Non, mais la perception des évènements n’est pas la même selon son âge. Oui, il a certainement eu tort de prendre un enfant qui pleurait sur ses genoux. Mais ce n’est pas une infraction. »
Marc Mandicas a indiqué son intention de faire appel, blâmant le placement en détention.
« Il n’y a pas de trouble à l’ordre public. Rien ne justifiait cela. Il n’a tué, ni n’a violé personne. »
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