Vulbens | Un homme jugé en appel pour viols, agressions sexuelles et actes de barbarie

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L’accusé a grandi au milieu d’incestes et d’abus sexuels perpétrés sur quatre générations.
Domicilié près de Genève, un homme de 44 ans est rejugé en appel. S’il admet les viols et les abus sexuels sur plusieurs petites victimes, il nie les actes de barbarie. Qu’il filmait pourtant.

La parole d’un enfant en 2017, une perquisition au domicile du suspect à Vulbens (Haute-Savoie), à 25 km de Genève.

Et voilà cette abominable affaire de mœurs mise au jour.

Au domicile du Haut-Savoyard, les enquêteurs tombent sur plus d’un million de photos et 8500 vidéos!

Le quadragénaire filmait ses actes de pédophilie.

En première instance, il avait écopé de 20 ans ferme en mars 2020.

Le Ministère public, qui avait requis 30 ans de réclusion criminelle, a fait appel de cette condamnation, estimant que certaines victimes avaient également subi des actes de torture.

Placide

Depuis lundi, l’accusé qui admet les viols et les agressions sexuelles sur mineurs, mais pas la barbarie – comparaît cette fois-ci devant la Cour d’assises de Chambéry.

Le Dauphiné Libéré qui suit l’audience raconte:

«Comme lors de son premier procès à Annecy, le prévenu ne laisse rien transparaître derrière son masque. Il écoute sans broncher les témoins qui défilent à la barre. Il répond placidement aux questions qui lui sont posées»

L’un des directeurs d’enquête explique:

 «Il est bien plus mince mais son regard n’a pas changé»

Des enfants objets

Cette affaire de mœurs sur de très jeunes enfants, filles et garçons, a bouleversé chaque investigateur et révélé l’ampleur et la cruauté de ce dossier de pédocriminalité.

Tout y est glauque.

L’accusé a grandi au milieu d’incestes et d’abus sexuels perpétrés sur quatre générations.

Le Dauphiné ajoute:

«Il était le chouchou de sa mère»

Puis le journal cite l’accusé:

«Je ne les voyais pas comme des enfants mais comme des objets».

En 2007, le prédateur avait déjà été condamné pour détention et téléchargement d’images pédopornographiques, avant de passer à l’acte.»

Torture au sabre laser

Sur la dizaine de victimes identifiées lors de l’instruction, une fille et un garçon, alors qu’ils avaient entre 6 et 10 ans, ont subi ce que le procureur de la République désigne comme des actes de torture et de barbarie.

Le Haut-Savoyard avait fait en sorte de se rapprocher des parents de ces enfants qui les lui confiait y compris la nuit.

Dans son appartement, des déguisements à caractère pornographique ont été saisis.

Il se servait d’un sabre laser Star Wars pour maltraiter sexuellement ses petites proies et imaginait des mises en scène effrayantes.

Le tout était filmé.

Sur internet aussi

Cinq enfants ont également été abusées via internet.

L’individu prétendait être un jeune garçon pour appâter des fillettes d’une dizaine d’années, qui acceptaient de se dénuder et bien plus encore.

Là aussi, la caméra tournait.

Le verdict est attendu ce jeudi 9 septembre.

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