Ce dimanche, c’est la journée internationale des droits de l’enfant. Selon l’association “Mémoire traumatique et victimologie”, chaque année, une mineure sur 5 fait l’objet de violences sexuelles (le chiffre pour les garçons est d’un sur 13).
Seulement 10% des ces abus font l’objet de plaintes car les enfants n’osent pas parler.
“Ce sont des personnes de leur entourage qui agressent les enfants, et qui peuvent exercer une emprise et les contraindre à la loi du silence”
explique une médecin psychiatre membre de l’association.
“Ça peut faire perdre jusqu’à 20 années d’espérance de vie”
Elle rappelle aussi que ces enfants abusés sont en situation de fragilité:
“Le plus souvent les enfants sont un peu déconnectés, ils peuvent même ne pas pouvoir se rappeler des violences, c’est ce qu’on appelle l’amnésie traumatique. Ce qu’on peut faire c’est déjà former les professionnels. Ces violences entraînent des troubles neurologiques, ça peut faire perdre jusqu’à 20 années d’espérance de vie”.
Et d’appeler à briser ce silence: “Le déni, la loi du silence et l’impunité, c’est malheureusement la règle donc il faut casser tout ça. Ce n’est pas à eux de parler mais à nous d’aller vers eux”.
Numéro d’accueil téléphonique pour l’enfance en danger: 119. Ce numéro gratuit n’apparaît pas sur les factures téléphoniques.
Source : rmc.bfmtv.com