Vienne | 8 ans d’emprisonnement pour le pédocriminel Frédéric Berland, coupable de viols et agressions sexuelles sur mineurs

L’entraîneur est accusé de viols et agressions sexuelles sur mineures, dont sa cousine

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Frédéric Berland, entraîneur et kinésithérapeute, est accusé de viols et agressions sexuelles sur mineures. Un procès d’assises qui met au jour la part d’ombre dans le monde sportif. La cour d’assises de Poitiers, après trois jours de procès, a reconnu coupable le pédocriminel Frédéric Berland de tous les faits qui lui sont reprochés et l’a condamné à 8 ans d’emprisonnement.

Frédéric Berland, 47 ans, aime les femmes, toutes les femmes y compris les mineures.

L’ancien sportif de haut niveau, devenu kinésithérapeute et entraîneur du club TriAthlé 86, une association qui compte dans ce petit monde de la performance et revendique notoriété et licenciés en nombre parmi lesquels des adolescentes aux formes qui s’arrondissent.

Des rondeurs auxquelles le sportif Berland n’est pas indifférent et qui lui valent, depuis le 30 septembre et jusqu’au vendredi, un arrêt de mise en accusation de viols et d’agressions sexuelles devant la cour d’assises de Poitiers.

Il encourt 15 ans de réclusion criminelle.

Les trois victimes mineures au moment des faits, dont une cousine de l’accusé, aujourd’hui des femmes, derrière leurs avocats, espèrent que la justice entendra leur souffrance. Car souffrance il y a eu.

Frédéric Berland ne présente pas un caractère de pédophile mais sa femme à l’époque (divorcée depuis) confie que son mari a un problème, à la suite de découvertes de sms sans ambiguïté.

L’affaire éclate en 2013.

Les faits remontent à 2003, avec sa cousine, dans son cabinet où il aurait violé à trois reprises l’adolescente de 16 ans.

Il venait la chercher en voiture au lycée pour l’emmener, entre midi et 14 heures, à son cabinet, dans son spa, et profiter de sa profession pour transgresser l’interdit alors que sa cousine, qui a confiance en lui, accepte sous la contrainte des rapports sexuels, pénétration vaginale et anale.

Un viol qu’il récuse car :

« Un viol, c’est qu’une fois ».

Frédéric Berland, marié, entretenait par ailleurs une liaison, consentie celle-ci, avec une athlète de 17 ans, aujourd’hui sa femme et avec qui il a eu un enfant.

En 2011 et 2012, il avait déjà un « comportement anormal » – qu’il confesse à la barre – avec deux gamines inscrites au club.

En envoyant à l’une des textos sans ambiguïté « bisous partout » (il avait alors 40 ans, elle, 16 ans) ou en vérifiant à une autre si elle portait des sous-vêtements sous son cuissard pour éviter les échauffements.

L’homme, tactile, n’hésite pas à toucher les seins d’une de ses élèves parfois de façon discrète ; à prendre une gamine de 13 ans sur ses genoux.

La présidente :

« Vous avez trouvé cela normal ? »

« Sur le coup, ce n’était pas anormal à l’époque, maintenant je comprends que ça pose un problème ».

L’accusé, infantile, dégrafe aussi les soutiens-gorge des filles.

La personnalité de Frédéric Berland laisse apparaître un homme déterminé, autoritaire, hautain, qui supporte difficilement la contradiction lorsqu’il a décidé d’atteindre un objectif.

« J’ai un gros caractère ».

Les témoignages laissent peu de doute sur ce quadragénaire qui aime la compagnie des femmes.

Un médecin du sport l’a mis en garde lorsqu’il a obtenu son diplôme de kiné « de ne pas dépasser certaines bornes ».

« C’est un pervers narcissique, il peut être capable de violences verbales s’il n’arrive pas à satisfaire tous ses désirs ».

L’avocate générale pousse la praticienne dans ses retranchements :

« Pouvez-vous expliciter ? »

Gênée, elle parle d’un homme qui :

« Se met en avant où tout tourne autour de lui ».

La zone grise de Frédéric Berland, c’est la séduction.

Son ex-épouse raconte :

« Il plaît aux femmes ».

La sœur de l’accusé dit que « c’était la star de la famille, son aura, ses performances dans le haut niveau sportif, tout ça ».

L’homme aime les conquêtes, plutôt jeunes, la perfection. Au point d’initier une adolescente à la sexualité en lui disant qu’elle avait de la chance de connaître des hommes comme lui pour « lui apprendre la vie ».

Elle, a exprimé dans ses déclarations la douleur, des rapports non consentis, l’emprise de cet homme.

 

Source : lanouvellerepublique.fr

 

La cour d’assises de Poitiers, après trois jours de procès, a reconnu coupable Frédéric Berland de tous les faits qui lui sont reprochés et l’a condamné à 8 ans d’emprisonnement.

L’avocat général avait requis une peine de 10 à 12 années de réclusion criminelle.

Frédéric Berland a dix jours pour faire appel.

 

Source : lanouvellerepublique.fr

 

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