
Dampierre-sur-Salon | L’oncle agresse sexuellement sa nièce pendant sa sieste
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
non
- 18/03/2025
- 10:48

Les faits décrits par la présidente du tribunal jeudi, sont saisissants.
Au lendemain de Noël 2021, un oncle est chargé de garder sa nièce au domicile de son père.
Âgé au moment des faits de 21 ans, le mis en cause qui réside aujourd’hui chez ses parents dans le canton de Dampierre-sur-Salon, surveille la fillette âgée de seulement six ans.
Il joue avec et l’accompagne quand elle réclame sa sieste.
Selon les faits décrits par la présidente du tribunal, elle aurait alors demandé des “guilis” sur sa cuisse pour s’endormir.
C’est alors que son oncle commet l’irréparable pendant son sommeil, en introduisant un doigt dans son sexe.
La victime se réveille et lui demande de s’arrêter.
“L’agression sexuelle dure plus de trois minutes”, a relaté le procureur de la République qui a sollicité 3 ans de prison dont 2 assortis d’un sursis probatoire.
Finalement, la fillette se lève du lit et va se plaindre à son père, présent chez le voisin.
Une plainte pour viol sera déposée.
Lors de sa garde à vue, l’auteur des faits reconnaît son geste.
À la barre du tribunal jeudi, venu sans avocat, il a confirmé aux juges avoir commis ces faits inqualifiables, sans toutefois sembler prendre conscience de leur gravité.
Si d’ordinaire, des faits de viol sont jugés en cour d’Assises devant un jury populaire, il se peut, à la demande de l’avocat de la famille de la victime, de “correctionnaliser” le procès, c’est-à-dire le présenter en audience correctionnelle où les délais d’attente sont plus courts.
De ce fait, dans cette affaire les faits de viol ont été requalifiés en “agression sexuelle”.
La mère et sa fille aujourd’hui âgée de 9 ans, ont participé au début des débats avant de quitter la salle.
Après délibérations, l’auteur des faits a été condamné à 5 ans de suivi socio-judiciaire durant lesquels, il devra suivre des soins psychiatriques, encadré par le Service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP).
S’il ne respecte pas ses obligations, il devra purger une peine de 24 mois de prison.
Désormais inscrit au fichier des délinquants sexuels, il lui est interdit d’entrer en relation avec sa victime pendant trois ans, ni d’exercer un métier ou une activité en relation avec des mineurs.
Enfin, il devra payer 500€ de préjudice moral à sa victime, 2000€ de frais d’avocat, ainsi que 10 000€ de dommages et intérêts à la mère de la fillette
Source(s):
Les articles en liens


Papeete | Un quadragénaire mis en examen pour des viols commis sur 5 victimes mineures dont une fille de 10 ans

Suisse | Il écope de la perpétuité pour le meurtre de sa femme qui voulait fuir cet homme pédocriminel

Pont-de-Larn | Le papy pédocriminel échappe à la prison et écope simplement de sursis
