Vendée | Un homme piégé après avoir envoyé une vidéo pédopornographique à un Belge

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Le prévenu lui a envoyé la vidéo d’une fillette de 12 ans en plein acte sexuel
Lundi 18 mars, un homme de 31 ans était entendu par le tribunal de La Roche-sur-Yon après avoir diffusé une image pédopornographique repérée par les autorités.

Un homme de 31 ans était entendu par le tribunal de La Roche-sur-Yon, lundi 18 mars, pour avoir détenu et diffusé des images pédopornographiques le 23 juillet 2017.

Ce jour-là, le Vendéen discutait avec un Belge sur une messagerie en ligne.

Après seulement 43 minutes de conversation, le Belge lui a demandé des images pédopornographiques.

En réponse, le prévenu lui a envoyé la vidéo d’une fillette de 12 ans en plein acte sexuel.

Le piège était tendu

Ce qu’il ne savait pas, c’est que son interlocuteur était suivi par les autorités belges, à cause d’activités illicites sur internet.

Le piège s’est refermé sur lui.

Les enquêteurs sont remontés jusqu’au Vendéen et ont découvert son ordinateur rempli d’images pornographiques.

Avec quelques images mettant en scène des enfants.

Il a reconnu et assumé la détention de celles-ci, mais nie les avoir sciemment cherchées.

« C’était occasionnel, ce n’était pas ce que je recherchais, je brassais beaucoup d’images, donc il y en avait dans le lot », a-t-il indiqué à la barre.

Le souvenir d’une agression émerge

« Je venais de perdre un proche et je me suis rappelé à cette époque d’un abus que j’avais subi étant enfant, je sais pas pourquoi j’ai fait ça », a confié le prévenu.

Depuis janvier 2022, il voit un psychiatre chaque semaine.

L’expert affirme d’ailleurs que l’homme ne possède aucune tendance perverse et qu’il ne représente aucun danger pour les enfants.

Cet événement du 23 juillet 2017 « était un cas isolé », précise l’expert psychiatre.

Le trentenaire, qui ne possède aucune mention au casier judiciaire, a été reconnu coupable et condamné à quatre mois de prison avec sursis.

Il est également interdit d’exercer une activité avec des mineurs durant cinq ans.

Il est inscrit au Fijais (Fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles).

« J’ai honte, je m’en veux tous les jours », a conclu le prévenu.

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