Ukraine | Démantèlement d’un réseau de traite de bébés

L’Ukraine démantèle un « réseau de trafic humain » qui vendait des bébés à des « chinois d’une certaine orientation »

Alors que le nombre exact de bébés victimes de la traite reste inconnu, au moins 140 autres ressortissants chinois sont sous enquête.

Le prix à payer pour obtenir un seul bébé était d’environ 50 000 $.

Cinq nouveau-nés, qui étaient sur le point d’être victimes de la traite, ont été retrouvés par les enquêteurs.

La police ukrainienne a perquisitionné une clinique privée qui a, prétendument, « vendu des bébés » en Chine.

Alors que les suspects sont accusés de « traite d’êtres humains », la maternité de substitution est une zone légale floue en Ukraine.

L’affaire fut mise en lumière par le ministre de l’intérieur tard samedi 25 avril.

La police a démantelé un réseau de « trafique humain » qui avait pris place dans une clinique de Kiev.

Le vice-ministre de l’intérieur, Anton Gerashenko, a partagé plus d’informations sur sa page Facebook.

Le réseau impliquait le directeur de la clinique, son fils ainsi que deux autres ressortissants ukrainiens et trois chinois. 

Ils ont été inculpés de traite d’êtres humains pouvant entrainer douze ans de prison avec confiscation de biens.

La majorité des clients de la clinique étaient des célibataires chinois d’une « certaine orientation », comme l’a dit Gerashenko.

Alors que le nombre exact de bébés victimes de la traite reste inconnu, au moins 140 autres ressortissants chinois sont sous enquête, a-t-il ajouté.

Le prix à payer pour un seul bébé était d’environ 50 000 $. La somme considérable couvre l’insémination artificielle d’une mère porteuse, le soutien juridique et l’organisation de mariages fictifs nécessaires pour faciliter le trafic d’enfants à l’étranger.

On ne sait pas si les pères des bébés ont été ceux qui les ont ensuite adoptés.

Cinq nouveau-nés, qui étaient sur le point d’être victimes de la traite, ont été retrouvés par les enquêteurs dans des appartements privés à travers la capitale ukrainienne et placés dans des maternités.

Alors que les suspects sont accusés de « traite d’êtres humains », il y a un souci.

La maternité de substitution n’est réglementée par aucune loi en Ukraine et se situe dans une zone légale floue.

Comme ce n’est pas explicitement interdit par la loi, rien de plus qu’un simple contrat entre une mère porteuse et des parents d’accueil potentiels n’est requis.

Article traduit par  l’équipe Wanted Pedo, 

Source : rt.com

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