Tulle | Condamné à un an de prison ferme pour violences répétées envers quatre enfants de son foyer et délits d’agressions sexuelles

Condamné à un an de prison ferme pour des violences sur ses enfants mineurs,  des délits d’agressions sexuelles et des tournages de vidéos graveleuses avec ses enfants

Illustration –  AFP

Un Corrézien de 47 ans a été condamné, mardi 19 mai, à un an de prison ferme par le tribunal judiciaire de Tulle pour des violences répétées envers quatre enfants de son foyer, tous mineurs.

A la barre ce mardi, ce sont les coups de pied aux fesses, les coups au visage mais aussi tout un panel de comportements ahurissants de la part d’un père et beau-père qui ont été rappelés.

Ce Corrézien de 47 ans comparaissait devant le tribunal de Tulle pour des violences répétées sur quatre enfants mineurs sur les six qui habitaient en tout sous le toit de cette famille.

Les faits dénoncés en mai 2018 par la sœur aînée lors d’un séjour à l’hôpital.

En mai 2018, c’est l’aînée de la fratrie qui, hospitalisée à Brive, a lancé l’alerte en dénonçant des actes violents, mais aussi d’autres faits graves : la petite cadette, alors âgée de 5 ans, à qui le père donne de la bière ; des jouets pour adultes offerts à deux de ses sœurs plus âgées ; des images à caractère pédopornographique tournées à l’abri des regards dans ce foyer décrit comme “sans contact avec l’extérieur”, reclus sur lui-même.

Si peu de preuves, à l’exception d’une vidéo tournée par le compagnon de l’une des adolescentes, permettront d’étayer les délits d’agressions sexuelles et des tournages de vidéos graveleuses avec les enfants, les auditions de chacune des jeunes victimes présumées ont en revanche été concordantes pour les coups et brimades : il y a bien eu, pendant plusieurs mois de 2016 à 2018, des violences répétées sur les mineurs.

Malgré ses dénégations répétées, à l’instar de ses auditions en garde à vue, les magistrats ont conclu à son entière responsabilité dans les faits reprochés.

Suivant intégralement les réquisitions, le prévenu a été condamné à une peine de 24 mois de prison, dont 12 mois de sursis probatoire avec obligation de travailler, de se soigner et d’indemniser les jeunes victimes, placées en famille d’accueil depuis les faits et pour lesquelles le Conseil départemental s’est porté partie civile.

 

Source : lamontagne.fr

Source(s):