Troyes | Deux adolescentes arrêtées pour avoir forcé à la prostitution deux jeunes filles vulnérables
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 13/07/2020
- 00:00
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Adolescentes et proxénètes
Durant plusieurs mois, deux jeunes filles auraient forcé leurs victimes à se prostituer. Agées de 16 ans, les victimes étaient particulièrement fragiles et vulnérables. Aujourd’hui majeure, l’une des proxénètes a été placée en détention provisoire, tandis que la seconde jeune fille a été placée sous contrôle judiciaire.
Les fonctionnaires de police viennent de mettre un terme à une affaire de proxénétisme impliquant deux jeunes filles.
Ce sont des messages sans équivoque sur le site « Cocoland » qui auraient alerté les enquêteurs attachés à la sûreté départementale.
À l’issue des investigations longues de plusieurs semaines, deux jeunes filles mineures au moment des faits ont été interpellées et placées en garde à vue dans les locaux du commissariat central.
Depuis la fin de l’année dernière et jusqu’aux premiers jours de juillet, elles auraient fait pression sur deux adolescentes âgées de 16 ans afin de les forcer à se prostituer.
Des victimes particulièrement fragiles et vulnérables qui n’auraient pas osé s’opposer.
Les jeunes proxénètes se chargeaient de rédiger les annonces et de prendre les rendez-vous. Elles détournaient aussi une partie des revenus issus de la prostitution. Entre deux fugues, toutes étaient prises en charge dans un foyer de l’agglomération troyenne.
Ces derniers jours, les jeunes filles auteurs présumées des faits ont été présentées à un juge des enfants.
L’une d’elles, aujourd’hui majeure, a été placée en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention pour des faits de proxénétisme aggravé conformément aux réquisitions du ministère public.
Jusqu’alors, la jeune fille était inconnue des services de police et de justice. Des problèmes d’ordre familiaux l’avaient conduite à être placée en foyer dans le courant de l’année 2018.
La seconde jeune fille a été placée sous contrôle judiciaire par le juge des enfants. Elle devrait intégrer un centre éducatif fermé.
Source : lest-eclair.fr
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