Tours | sixième condamnation pour ce pédo, et toujours du sursis

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Pédocriminel En liberté

“J’attends les enfants”
Un homme de 60 ans a été condamné par le tribunal correctionnel de Tours, ce vendredi 13 juin, à trois ans de prison, en plus de la révocation de ses deux sursis en cours, soit quatre ans et demi en tout. Une peine pour agression sexuelle sur un garçon de 11 ans.

Il avait déjà cinq condamnations à son actif pour des délits sexuels sur mineurs.

En voilà une sixième.

Un Tourangeau de 60 ans écope de trois ans de prison avec sursis pour agression sexuelle sur un jeune garçon de 11 ans. Décision du tribunal correctionnel de Tours, ce vendredi 13 juin.

La justice a prononcé la révocation de tous ses sursis, soit dix et huit mois. En tout, le sexagénaire écope de quatre ans et demi de prison.

Le 9 juin 2025, il patiente dans le hall de son immeuble de Joué-lès-Tours.

“J’attends les enfants”, avoue-t-il au tribunal.

Ce jour-là, un garçon de 11 ans, dont la mère habite la résidence, prend l’ascenseur. Pascal le suit et, dès que la porte se referme, lui touche le sexe au-dessus de son pantalon.

Il demande ensuite à l’enfant de lui faire une fellation, à plusieurs reprises, ce que le garçon refuse.

“Ne dit rien à ta mère”, le presse-t-il.

Mais le garçon explique les faits dès qu’il rentre chez lui.

Alors la mère de la victime porte plainte, et dès qu’il est arrêté, Pascal avoue tout.

“Pourquoi vous agressez ces jeunes garçons, ces enfants ?” , lui demande le président du tribunal.

“C’est plus fort que moi”, répond-il.

Une sixième condamnation

Le regard hagard, les gestes mal assurés, Pascal répond laconiquement aux questions du tribunal. “Oui”, “non”, il formule tout au plus une ou deux phrases pour parler de sa mère atteinte d’Alzheimer ou de son traitement pour faire baisser ses “pulsions sexuelles”.

Traitement qu’il décide d’arrêter, une semaine avant les faits, après avoir chuté, selon lui, à cause des effets secondaires.

Pourtant, Pascal était soumis à un sursis probatoire avec obligation de soins, après une cinquième condamnation pour des actes pédophiles.

Son parcours pénal est vertigineux : une première condamnation en 1994, pour “atteinte à la pudeur sur mineur de moins de 15 ans”, avec une peine de prison qu’il purge.

Puis, pendant plusieurs années, rien.

Et de nouveau, en 2022 et en 2023, trois condamnations pour corruption de mineurs.

Et enfin, en octobre 2023, une peine de prison avec sursis pour agression sexuelle.

Pascal n’est pas atteint de maladie psychiatrique, selon l’expertise datant de 2023.

Par contre, il souffre “d’amnésie” et de “dépression”, et surtout d’un “retard mental” égraine le président du tribunal. Suivi par un psychologue et un psychiatre, l’homme ne sait pas écrire et à peine lire.

“Il est traumatisé”

En face du banc des prévenus, les parents du garçon de 11 ans agressé évitent son regard.

“On veut qu’il soit soigné et ne puisse pas blesser d’autres enfants, d’autres parents”, insistent-ils à la barre. “Ce monsieur, c’est un prédateur sexuel” dénonce le père.

Ils se sont constitués parties civiles et ne demandent pas d’indemnisation financière : “ça ne nous intéresse pas.”

“Comment va votre fils ?”, demande le président du tribunal.

“Il est traumatisé”, répond le père. “Il m’a dit : ‘maman, je le vois partout’”, ajoute la mère.

Elle va déménager pour s’éloigner de cet immeuble, car son enfant n’arrive “plus à passer la porte”.

Dans l’immeuble, Pascal était connu comme étant dangereux.

D’autres enfants de l’immeuble rapportent qu’il leur a demandé à de multiples reprises de venir chez lui.

Un voisin explique l’avoir vu, posté à la fenêtre de son appartement du premier étage, regarder avec insistance les enfants entrant dans l’immeuble.

Une affiche avait même été collée par une voisine dans le hall de la résidence, prévenant : “personne malveillante au premier étage”.

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