Steenvoorde | 18 mois ferme pour agressions sexuelles sur sa nièce de onze ans

Un Steenvoordois a été condamné à quatre ans de prison dont dix-huit mois ferme pour avoir abusé sexuellement de sa nièce, en 2016, alors qu’elle était âgée de onze ans.

Le Steenvoordois abusait de sa nièce. Il a été condamné à de la prison ferme par le tribunal de Dunkerque. – VDNPQR

Sébastien (1), un habitant de Steenvoorde, a été condamné mercredi à 18 mois de prison ferme, par le tribunal de Dunkerque.

Il était poursuivi pour des agressions sexuelles sur sa nièce de 11 ans.

Au début de cette année, la fillette a décrit à sa belle-mère les «  jeux de grands  » qu’elle faisait avec son oncle, chez qui elle avait l’habitude de se rendre pour jouer avec ses cousins et cousines.

Au départ, elle parle de «  guilis  » et de «  frottements  » chez tonton.

Des faits qui auraient débuté en septembre 2016.

En réalité, il lui prodiguait des gestes sexuels très poussés.

À la révélation des faits, les rapports entre les deux familles deviennent délétères.

La fillette est face à un dilemme.

Soit elle se rétracte et préserve la famille, soit elle maintient ses accusations et enclenche une procédure judiciaire.

Devant sa tante et marraine (sœur de son père), qui l’a beaucoup questionnée, elle dira avoir tout inventé.

Mais devant sa belle-mère, très remontée par ce revirement, elle avoue qu’elle ne veut pas faire de peine à la famille.

Une plainte sera finalement déposée le 26 janvier 2017, par le père.

Entendu, Sébastien donnera trois versions aux gendarmes, avant de passer aux aveux.

Mais à la barre du tribunal, revirement.

Il nie tout ce qui lui est reproché tenant des propos confus.

Il dénonce une manipulation​, la pression des gendarmes en garde à vue.

Le tribunal a condamné le Steenvoordois à quatre ans de prison dont 30 mois avec sursis mise à l’épreuve pendant deux ans.

Il devra, en outre, verser 4 000 € à sa victime et 800 € à son père pour son préjudice moral.

Il lui est interdit de paraître chez la victime ou d’entrer en contact avec elle.

(1) : Le nom de famille du prévenu ne figure pas pour protéger l’identité de la victime

Source : La Voix du Nord

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