Toulon | Un ex beau-père accusé d’agressions sexuelles incestueuses
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
oui
Pédocriminel En liberté
- 04/03/2022
- 19:00
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Actualisation du 4 mars 2022 :
Il pinçait les seins de sa belle-fille adolescente: le trentenaire poursuivi pour agressions sexuelles relaxé à Toulon
Un trentenaire accusé par son ex-belle fille d’agressions sexuelles à Toulon a été relaxé ce lundi 28 février par le tribunal correctionnel.
La période de prévention portait sur une période comprise entre 2013 et 2020. La plaignante, aujourd’hui âgée de 19 ans, était alors adolescente.
Lors de son procès le 7 février, ce conducteur de taxi-ambulance avait reconnu s’être livré, “sans arrière-pensées”, au jeu du “pouêt-pouêt camion” qui consiste à pincer les seins d’une femme sans son consentement.
En revanche, il contestait les autres allégations de la partie civile évoquant des attouchements, notamment un épisode au cours duquel il l’aurait caressée à travers ses vêtements, alors qu’il la croyait endormie.
Le procureur avait requis une peine de dix mois de prison avec sursis.
La défense avait plaidé le bénéfice du doute, en insistant sur les contradictions entre les différentes déclarations de la plaignante et sur “une tendance à l’exagération” relevée par un expert psychiatre.
Article du 10 février 2022 :
Le tribunal correctionnel de Toulon s’est donné le temps de la réflexion après le procès de ce trentenaire accusé d’agressions sexuelles sur mineure. Dans cette affaire sans témoins, la défense a plaidé la relaxe et le procureur a requis dix mois de prison avec sursis.
Le jugement sera rendu le 28 février.
L’ex-belle-fille du prévenu, à l’occasion d’un stage effectué dans un commissariat, a dénoncé des attouchements dont elle aurait été victime depuis l’âge de 12 ans.
Ces agissements n’auraient cessé qu’en 2020, à la faveur de la séparation du couple formé par le mis en cause et la mère de la jeune plaignante, aujourd’hui âgée de 19 ans.
“Par exemple, quand on faisait la cuisine, il y avait toujours un moment où il me touchait les fesses.”
Elle évoque aussi un épisode où l’homme l’aurait caressée à travers ses vêtements alors qu’il la croyait endormie.
“Je maintiens devant le tribunal qu’il était nu.”
Des allégations fragilisées par une tendance à “l’exagération”, selon une expertise psychologique (qui a néanmoins relevé un état de stress post-traumatique). Et par les déclarations de la mère de la jeune fille, la présentant comme une menteuse.
Le mis en cause, à la barre du tribunal, se lamente :
“Honnêtement, c’est incompréhensible”.
“Je n’ai jamais fait ça, à part des “pouêt-pouêt camion” . C’était anodin, ça n’était pas à caractère sexuel…”
“Pouêt-pouêt camion”? Cela consiste à pincer les seins d’une femme comme on actionnerait le klaxon à poire d’un poids lourd. Selon l’avocat grisonnant de la défense, la pratique de ce “geste déplacé” serait répandue :
“On l’a connue et les enfants le connaissent encore…”
Me Aurore Boyard, l’avocate de la plaignante, avait cadré :
“Cette histoire est peut-être très amusante pour certains hommes, mais ne l’est pas pour une jeune fille. Ça, c’est des attouchements sexuels”.
Et le procureur Antoine Barat de lancer au prévenu:
“On ne peut pas jouer avec le corps d’une jeune fille en pleine puberté.”
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