Thionville | Un Agent Communal condamné à 4 mois de prison et 2 ans de sursis pour attouchements sur deux mineures qu’il encadrait

Attouchements sexuels sur mineures : 4 mois avec sursis

 Pour avoir mis la main aux fesses et touché la poitrine de deux mineures, employées saisonnières à l’été 2015 au sein d’une commune du bassin de Thionville, un Guénangeois vient d’écoper de 4 mois de prison avec sursis probatoire. Assortis d’une injonction de soins et de l’inscription au FIJAIS.

Les faits reprochés au prévenu remontent à juillet 2015. Cet été-là, l’agent communal, employé dans une commune du bassin thionvillois, supervise des saisonniers venus prêter main-forte aux services des espaces verts. Deux mineures se plaignent de son comportement déplacé.

La première assure qu’il lui a mis la main aux fesses. La seconde qu’il lui a touché la poitrine. Sans compter ces jeux d’énigme, où un gage finit toujours en lien avec l’opportunité de dévoiler une partie du corps.

Comme pour tenter d’expliquer ses gestes, le Guénangeois, à la barre du tribunal judiciaire de Thionville ce mardi, explique qu’il traversait

« une mauvaise période à ce moment-là. J’étais en dépression. J’ai commencé à suivre une thérapie chez un psychiatre ».

Au président du tribunal de l’interroger sur la véracité des faits dénoncés par les victimes :

« Je ne les conteste pas, si elles le disent, c’est que c’est vrai. Pourquoi auraient-elles inventé de telles choses ? »,

répond benoîtement le mis en cause.

« Comportement inquiétant » dénoncé par des collègues

Dans le dossier de procédure, plusieurs témoignages de collègues font état de son

« comportement inquiétant. Il faut se méfier de lui. »

L’expertise psychiatrique met en lumière des troubles paraphiliques sur des adolescentes pubères, motivant une injonction de soins.

« Je suis désolé, j’assume », clame-t-il à l’audience, avant que le tribunal ne prononce son délibéré. A savoir 4 mois de prison avec sursis probatoire pendant 2 ans, assortis d’une injonction de soins et de l’inscription au FIJAIS (fichier des auteurs d‘infractions sexuelles ou violentes). Tous les ans, il devra justifier d’une adresse aux autorités.

Source : republicain-lorrain