Tarascon | Un papa protecteur perd la garde de ses enfants et l’autorité parentale

oui

Pédocriminel En liberté

Ses avocats sont inactifs ou nocifs pour sa défense
On parle très souvent de mamans poursuivies par la justice après avoir dénoncé l’inceste. Cela arrive aussi dans le sens inverse, quand c’est le père qui est le parent protecteur.

Après avoir porté plainte pour maltraitances et violences sexuelles, un papa qui a cherché à protéger ses enfants en a perdu la garde, ils lui ont été retirés manu militari en août et ce papa a même perdu l’autorité parentale sans que rien ne lui soit reproché par la justice: il n’a aucune condamnation, aucune poursuite.

Ses avocats se succèdent et sont inactifs ou nocifs pour sa défense.

Comment en est-on arrivé là ?

Les choses ont été très rapides, en réalité. Mais il faut remonter le fil de l’histoire.

Déjà papa d’une adolescente, Laurent (pseudonyme) a rencontré en 2017 sur internet une jeune femme, qu’on appellera X.. Elle s’installe chez lui très rapidement, en l’espace de deux ou trois semaines.

Laurent a un caractère conciliant, n’est pas agressif, et s’est accommodé des sautes d’humeur de la jeune femme, qui sont, comme toujours dans ces cas-là, devenues de plus en plus fréquentes et intenses.

Un climat de violences jusqu’à la rupture

Très vite, les crises de colère et de jalousie de X. se succèdent, elle se montre de plus en plus insultante envers Laurent et sa fille, parle souvent de suicide…

Ils ont quand-même deux enfants, une fille, A. et un garçon, E., puis une troisième alors que Laurent souhaitait déjà s’éloigner de cette femme.

Les violences physiques se sont installées en quelques mois, aussi bien sur Laurent que sur les enfants, en particulier le petit E.

Des certificats médicaux mentionnent des doubles fractures aux jambes à l’âge d’un an, trois dents cassées pour sa sœur de 3 ans et une fracture du fémur à un an. Laurent découvre encore des fractures chez ses enfants dont il ignorait l’existence.

Après la séparation du couple fin 2021, la première fille de Laurent a porté plainte pour des violences physiques et verbales de la part de X. quelques mois plus tôt.

Laurent a également porté plainte pour des violences psychologiques et des coups contre lui et contre les enfants.

Mais aux policiers, il a décrit des violences presque quotidiennes qui pouvaient survenir n’importe quand, une ambiance pesante dans la maison, où les sautes d’humeur de X. réglaient la vie de tout le monde, comme le fait n’importe quel tyran domestique.

Quand Laurent a été entendu, l’agent lui a demandé pourquoi il était resté aussi longtemps avec X. malgré les violences, et il a répondu qu’il avait peur de la réaction de X., peur qu’elle s’en prenne aux enfants.

Après la séparation, la justice a confié la garde des enfants à Laurent, d’autant que X. n’avait pas de domicile propre et vivait chez ses parents.

Mais, elle avait des droits de visite et d’hébergement les week-end et durant les vacances.

Une justice incohérente

Au retour de ces droits de visite, les enfants ont parlé à Laurent de nouvelles violences commises par leur mère et par les grands-parents et revenaient avec des traces de bleus.

Agés de quelques années à peine, les deux aînés ont décrit des scènes étranges, qui laissent entrevoir une ambiance malsaine, comme par exemple le grand-père qui gifle leur mère et l’envoie dans sa chambre.

Laurent a du mal à comprendre.

Très rapidement, les enfants ne voulaient plus y aller, et à à chaque fois ils revenaient sales, racontant avoir été frappés même s’ils n’avaient apparemment pas le droit de raconter ce qu’il se passait là-bas.

Sauf qu’à cet âge-là (moins de 6 ans), les enfants finissent toujours par raconter des bribes de ce qu’ils vivent aux gens à qui ils font confiance.

Et puis un jour, ils sont revenus en décrivant des scènes sexuelles entre le grand-père et leur mère, puis envers eux.

E. déclare par exemple que “papy a mis son kiki dans ma bouche” et Laurent observe chez eux dès les jours suivants des comportements sexués très intrusifs des uns envers les autres, qu’ils n’avaient pas avant.

Il leur a expliqué qu’il ne fallait pas le faire, à quoi ils ont répondu que si puisque “maman le fait”.

Laurent a immédiatement été porter plainte. C’était à l’automne 2022.

Depuis, les enfants ont été entendus et si l’une n’était pas en confiance pour tout dire, E. a parlé plus en détail.

Cette plainte est toujours en cours fin 2023.

Par contre, entre-temps, X. a réclamé la garde et l’autorité parentale exclusives, et elle les a obtenus parce que l’avocat de Laurent, un avocat connu, avait demandé un report d’audience et ne s’est pas présenté le jour J. Laurent n’y était pas non plus puisque son avocat ne l’avait pas prévenu.

Bizarrement, le juge aux affaires familiales du tribunal de Tarascon a été jusqu’à retirer l’autorité parentale à Laurent, alors qu’aucune procédure n’est menée contre lui et qu’il n’a jamais été condamné non plus.

Rien ne lui est reproché sur le plan éducatif, aucune maltraitance, même verbale. C’est un père à qui rien n’est reproché, mais auquel on a enlevé ses trois enfants et toute autorité sur eux, ce à quoi même des pères violents et incestueux condamnés échappent.

Ce jugement date de juin 2023, et mi août une équipe composée des “services” sociaux et de la gendarmerie, GIGN compris, sont venus prendre les enfants au domicile de Laurent.

Ils ne voulaient évidemment par partir, la scène a été des plus traumatisantes pour les enfants, dont la plus petite âgée de 2 ans et demi qui n’a connu que son père, et aussi pour leur demi-soeur et pour leur père, qui a en outre été menotté et gardé au poste de police plusieurs heures.

Laurent s’est porté partie civile et réclamer le retour immédiat de ses enfants.

Il a un nouvel avocat et est bien décidé à mettre ses enfants en sécurité, loin de l’ambiance pesante, malsaine et même, d’après les enfants, incestueuse, dans laquelle un juge a décidé de les placer.

Ce 5e avocat sera-t-il plus réactif ?

En effet, Laurent en est au 5e, les avocats successifs gardent le dossier et il n’arrive pas à le récupérer.

Il est harcelé notamment par l’administration, empêché de travailler (il est indépendant) et un juge lui a reproché d’être “obstiné” dans sa défense de ses enfants.

Depuis le mois d’août il n’a pas vu les enfants au point rencontre car ils n’ont pas le temps.

Ce sont des choses hélas habituelles dans ce pays..

Source(s):