Tahiti | Un an ferme pour le papi pervers pour agressions sexuelles sur ses petites filles
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 08/12/2022
- 10:00
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Un ancien vigile du gouvernement a été condamné cet après-midi à un an de prison ferme pour agression sexuelle.
Dans cette affaire audiencée en huis clos partiel, les deux victimes avaient moins de 15 ans à l’époque des faits.
Et c’est leur papi, le père de leur mère, qui avait abusé d’elles.
L’ainée a été victime à quatre reprises de son grand-père alors que la cadette a subit une fois les gestes déplacés de ce dernier.
Les faits remontent à 2020 mais c’est seulement en mai 2021, suite à un signalement dans le cadre scolaire, que l’affaire est révélée.
C’est le comportement de l’ainée des sœurs – qui fondait en larmes sans raison apparente – qui a éveillé les soupçons.
Elle avait fini par se confier à l’infirmière de son établissement.
Sur la plus jeune, il s’était contenté de lui « caresser le sexe et les fesses une fois », sur le short.
Le papi n’avait pas hésité à « piquer sa main dans la culotte » de la plus grande qui dormait dans le salon.
Il s’était même prêté à des attouchements alors que la jeune fille dormait dans une chambre avec sa sœur.
Cette fois-là il lui avait donné, en sortant de la pièce, un billet de 1 000 francs.
Selon la jeune fille, il s’arrêtait seulement quand il entendait du bruit.
« C’est la faute de leur mère si elles mentent »
La victime avait parlé des agissements de son grand-père à sa grand-mère, mais avait été menacée par cette dernière qui doutait des propos de sa petite fille:
« Ne dis rien sinon ton grand-père va te tuer »
Pourtant, au lendemain de cette confidence une dispute avait éclaté entre les grands-parents.
Une altercation que la mère de la jeune fille avait d’ailleurs surprise sans pour autant pouvoir se confronter à son père.
Si toutes les auditions et les expertises psychologiques incriminent le papi, il a nié les faits à la barre:
« Je ne suis pas un menteur ni un violeur. C’est la faute de leur mère si elles mentent. Elle n’éduque pas ses enfants. »
Il a même expliqué au tribunal que le procès-verbal de son audition avait été falsifié.
Pour l’avocate des jeunes victimes, l’agresseur s’est montré particulièrement insupportable lors de ce procès :
« Qu’il ne veuille pas reconnaître les faits, c’est une chose, mais pire que tout, il les traite de menteuses alors qu’elles sont en souffrance ».
Elle a demandé 500 000 francs d’indemnisation pour chacune des victimes.
Le ministère public a requis 2 ans de prison à l’encontre du « tyran domestique ».
Le tribunal l’a finalement condamné à 3 ans d’emprisonnement, dont 2 ans assortis d’un sursis probatoire avec l’obligation d’indemniser les jeunes victimes.
NDWP : Nous imaginons que sa peine sera aménageable sous surveillance électronique.
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