Suisse | 8 ans de prison ferme pour le violeur marocain d’une adolescente qui ne s’en remet pas

Viol d’une ado dans un train: la peine passe de 10 ans à 8 ans

La Cour d’appel pénale vaudoise a confirmé la culpabilité d’un Marocain. La peine exceptionnellement haute a été diminuée

On ne connaît pas encore le raisonnement des juges du Tribunal cantonal mais uniquement leur verdict.

Pour le viol brutal d’une adolescente dans un train Lausanne-Vallorbe en juin 2016, un Marocain de 19 ans a été jugé coupable par la Cour d’appel pénale.

Son appel a toutefois été partiellement admis sur l’ampleur de la peine.

En février dernier, le Tribunal criminel de Lausanne lui avait infligé 10 ans de prison.

Une peine rare pour ce type d’infraction. Les juges cantonaux ont baissé cette sentence à 8 ans.

Le procureur Donovan Tesaury se dit “tout à fait satisfait” par ce jugement.

Avant tout car les juges n’ont pas suivi le Marocain qui persistait à clamer son innocence.

Toutes les parties s’accordent pour dire qu’une peine de 8 ans est déjà plus élevée que dans la large majorité des affaires de ce type.

«Pour une victime, la quotité de la peine n’efface malheureusement jamais la souffrance subie, réagit l’avocate de la jeune fille, Me Coralie Devaud. Toutefois cette peine, même réduite, est le premier pas d’une reconnaissance judiciaire plus effective au combat des victimes de viol.»

L’avocate du Marocain, Me Véronique Fontana explique vouloir attendre de recevoir les motivations de la Cour d’appel avant de décider si elle recourt devant le Tribunal fédéral.

«Etant donné que mon client plaide l’acquittement, il faut toutefois s’y attendre.»

Le 22 juin 2016, ce requérant d’asile marocain avait repéré l’adolescente dans le hall de la gare de Lausanne.

Il avait réussi à lui voler un baiser, puis l’avait emmenée de force dans les toilettes du train.

Durant 35 minutes, il avait fait subir l’horreur à cette jeune fille.

Le constat médical avait démontré la violence de l’agression.

Encore vendredi dernier, face à la Cour d’appel pénale, le Marocain a maintenu que la jeune fille était consentante.

Depuis les faits, la jeune fille a sombré dans la dépression. (TDG)

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