Suisse | Le sadique de Romont

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Il les violaient, les tuaient sauvagement et les brûlaient
Le pire tueur en série suisse : Michel Peiry, ciblait des garçons qui faisaient de l’auto-stop. Ce tueur en série itinérant a sévi de 1981 à 1987 en France, au Canada, en Italie, en ex-Yougoslavie et en Suisse Romande. On lui attribue au moins 11 assassinats ou tentatives d’assassinats.

Un jeune homme aimable, un camarade de spéléologie dévoué..

Voilà comment ceux qui l’ont connu décrivent Michel Peiry.

Pourtant dans la Suisse des années 80, cet habitant de Romont ( Canton de Fribourg), âgé de 28 ans lors de son arrestation, a semé l’effroi et la mort partout où il passait.

Pour satisfaire ses pulsions sexuelles et morbides, Michel Peiry traquait de jeunes autostoppeurs, les violaient, les tuaient sauvagement et les brûlaient.

C’est le témoignage de Thomas, l’une de ses victimes ayant réussi à lui échapper, qui permettra son arrestation en 1987.

Grand voyageur, Michel Peiry a sévi non seulement en Suisse mais aussi en ex-Yougoslavie , en France, en Italie et au Canada.

Le nombre exact de ses victimes reste la plus grande zone d’ombre de cette affaire.

Michel Peiry a avoué 11 crimes mais s’est rétracté dans plusieurs cas, lorsque les corps n’ont pu être retrouvés.

Condamné à la réclusion à perpétuité en 1989, il purge toujours actuellement sa peine à la prison de Bochuz dans le canton de Vaud.

Comment cet homme est-il devenu le sadique de Romont ?

Comment les policiers ont-il mené l’enquête ?

Zone d’ombre a retrouvé des proches du tueur, mais également l’un des inspecteurs qui a interrogé Peiry.

Vous entendrez enfin les parents d’une victime ainsi que Thomas qui a survécu à son agression.

Ils témoignent de la difficulté à se reconstruire après un tel drame.

Le sadique de Romont correspond parfaitement au portrait-type du psychopathe organisé.

Malgré une enfance pas très heureuse et un père violent, il arrive à mener une vie normale.

Il est apprécié de tous et participe à la vie sociale de sa région.

Cependant, derrière un « masque de normalité » il est torturé.

D’abord par son homosexualité mal assumée, ensuite par des fantasmes de violence acquis très tôt.

Lors de la perquisition de sa chambre, il vivait chez ses parents,un exemplaire de “Mein Kamp” d’Adolf Hitler….

De son propre aveu, il a découvert la sexualité à travers une revue de bondage : dans son esprit, sexualité et violence sont devenues inséparables.

En France, il est souvent comparé à Pierre Chanal, vu les similitudes de son dossier.

Par ailleurs, des liens avec l’adjudant-chef français Pierre Chanal furent évoqués, mais jamais prouvés, mais Michel Peiry fut suspecté dans l’affaire dite des disparus de Mourmelon, surtout entre 1980 et 1987, car Peiry fréquentait les zones militaires du nord de la France, et le camp de Valdahon (Doubs) proche de la frontière suisse.

En raison d’un manque d’éléments, ou faisceaux de coïncidences prouvés, cette piste fut abandonnée en 1990.

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