St-Étienne | Agressions sexuelles et viol : le parquet ré-ouvre les investigations

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Un entraîneur suspecté de viol et agressions sexuelles sur mineure
« Les faits dénoncés auraient été commis dans les années 1989 et 1990, alors que Madame Jacquey était mineure, âgée de 12 ou 13 ans. Ces faits avaient, en 2010, donné lieu à une enquête de la gendarmerie de Montrond-les-Bains qui avait été classée, pour cause de prescription ».

Les faits dénoncés se seraient produits dans les années 80 et 90 au pôle de gymnastique de Saint-Étienne.

Le parquet de Saint-Étienne s’est exprimé,  concernant les suspicions de viol et agressions sexuelles au pôle de gymnastique de Saint-Étienne dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix. Il annonce ouvrir de nouvelles investigations.

Le parquet confirme avoir été saisi :

« En avril 2020 par la fédération française de gymnastique, de faits d’agression sexuelle commis sur la personne de Madame Caroline Jacquey par un des entraîneurs du pôle de haut niveau de gymnastique artistique féminine de Saint-Étienne ».

Et le procureur de la République à Saint-Étienne de compléter :

« Les faits dénoncés auraient été commis dans les années 1989 et 1990, alors que Madame Jacquey était mineure, âgée de 12 ou 13 ans. Ces faits avaient, en 2010, donné lieu à une enquête de la gendarmerie de Montrond-les-Bains qui avait été classée, pour cause de prescription ».

Le parquet stéphanois révèle :

« L’archive de ce dossier a été recherchée. Son examen révèle que des actes d’enquête complémentaires sont susceptibles de concourir à la manifestation complète de la vérité ».

« Cette situation justifie que de nouvelles investigations soient menées, qui porteront aussi sur des faits similaires qui auraient été commis en 1985-1986, par le même individu, et qui viennent d’être dénoncés par une autre gymnaste du pôle stéphanois, âgée à l’époque de 12 ou 13 ans ».

L’enquête, « portant sur des faits anciens, et potentiellement nombreux », a été confiée à la brigade de recherches de Saint-Étienne.

Cette unité a déjà investigué dans de nombreux dossiers de pédophilie à Saint-Étienne, notamment dans le dossier Peyrard. Le prêtre Régis Peyrard, ancien aumônier d’un lycée de Montbrison, avait été jugé, en novembre 2018, pour « agression sexuelle sur mineur ». Un mois plus tard, il était condamné à six mois de prison ferme.

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