Sorgues | Un entraineur de ping-pong placé en détention provisoire jusqu’à son procès

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Il n’avait pas respecté les termes de son contrôle judiciaire et était visé par un mandat d’arrêt.
Le tribunal correctionnel d’Avignon (Vaucluse) a renvoyé au 6 avril le procès d’un homme accusé d’atteinte sexuelle sur mineurs et de corruption de mineurs. Six jeunes filles et garçons parties civiles avaient affirmé avoir été victimes du prévenu entre 2014 et 2017.

Mise à jour du 10 Avril 2022 :

Un ancien professeur de tennis de table était jugé ce mercredi devant le tribunal correctionnel d’Avignon (Vaucluse). Il était accusé d’atteintes sexuelles et de corruption de mineurs sur plusieurs élèves, rapporte Le Dauphiné.

Entre 2014 et 2017, le prévenu, aujourd’hui âgé de 40 ans, aurait abusé ou tenté d’abuser de plusieurs garçons et filles de 15 ans ou plus. Les enquêteurs ont retrouvé sur son téléphone portable des images pédopornographiques et des messages demandant des photos à caractère sexuel à certains de ses élèves.

Cinq victimes indemnisées

Six victimes ont été identifiées au cours de l’enquête. Parmi elles se trouvent deux sœurs qui affirment avoir été violées alors que le quadragénaire était hébergé par leur famille. Les faits ont cependant été requalifiés en « atteintes sexuelles ».

Le prévenu a finalement écopé de huit ans de prison ferme et d’un suivi sociojudiciaire de cinq ans. Il a désormais interdiction de pratiquer une activité en contact avec des mineurs. Cinq parties civiles ont reçu une indemnisation de 25.000 euros.

Article du 21 Février 2022 :

L’individu, entraîneur de tennis de table renommé, leur donnait alors des cours, indique Le Dauphiné Libéré.

En prison en attendant son procès

Le coach de 40 ans a fait l’objet d’un mandat de dépôt prononcé par le tribunal et a été placé en détention.

Il n’avait pas respecté les termes de son contrôle judiciaire et était visé par un mandat d’arrêt.

Une enquête concernant les agissements du spécialiste du ping-pong avait été diligentée après que la famille d’un de ses élèves avait donné l’alerte.

D’autres jeunes sportifs encadrés par le mis en cause à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône) et à Sorgues (Vaucluse) avaient porté des accusations visant leur entraîneur.

Des photos et vidéos à caractère pédopornographique avaient été retrouvées sur le smartphone de ce dernier.

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