Sens | Un homme accusé d’agression sexuelle sur la copine de sa fille relaxé

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Pédocriminel En liberté

“Elle dit que vous avez essayé de rentrer dans sa “pépette””
Un homme soupçonné d’agression sexuelle sur la copine de sa fille a comparu devant la barre du tribunal judiciaire de Sens. Il a été relaxé.

Actualisation du 22 juillet 2022 :

Sens : soupçonné d’agression sexuelle sur une mineure de 13 ans, le prévenu relaxé

“Elle était enroulée dans la couette, je n’avais pas la possibilité de toucher sa culotte”, s’était défendu le prévenu lors de l’audience du mercredi 13 juillet.

Après une semaine d’attente, le prévenu soupçonné d’agression sexuelle sur la copine de sa fille de 13 ans a été relaxé, ce jeudi 21 juillet 2022, sur décision du tribunal judiciaire de Sens.

Le 13 juillet 2022, un père de trois enfants comparaissait à la barre du tribunal judiciaire de Sens.

Il était soupçonné d’agression sexuelle sur la copine de sa fille âgée de 13 ans. Par manque de preuve, la substitute de la procureure de la République, avait demandé au parquet de le relaxer.

Ce jeudi 21 juillet 2022, le jugement est tombé.

Pour rappel, les faits examinés se seraient déroulés dans la nuit du 23 au 24 mai 2022. La victime aurait passé, ce soir-là, la soirée chez son amie du collège. Vers 1 h 30, le mis en cause se serait introduit dans la chambre de sa fille. Il se serait allongé entre sa fille et son amie. La victime aurait alors senti “quelque chose de bizarre” au niveau de ses parties intimes.

L’enquête a permis de montrer qu’aucune trace ADN du prévenu n’avait été retrouvée sur la culotte et le pantalon de pyjama de la victime. Une expertise gynécologique a également fait état “d’aucune liaison et défloraison”.

“Après délibération, le tribunal a décidé de vous relaxer, Monsieur, au motif qu’aucun élément de l’enquête ne permet de caractériser une quelconque culpabilité”, a expliqué le président du tribunal.

Article du 20 juillet 2022 :

La substitute du procureur de la République souligne:

“C’est une lourde tâche qui vous attend aujourd’hui. Vous devez juger des faits graves, punissables de dix ans d’emprisonnement”

Père de trois enfants, le prévenu comparaissait, ce mercredi 13 juillet 2022, devant la barre du tribunal judiciaire de Sens pour des faits d’agression sexuelle sur l’amie de sa fille âgée de 13 ans. 

Les faits

Les faits se sont déroulés dans la nuit du 13 au 14 mai 2022, dans le nord de l’Yonne.

La victime passe, ce soir-là, la soirée chez son amie du collège.

Allongées sur le lit, les deux amies parlent d’histoires d’amour.

Le prévenu serait alors rentré dans la chambre de sa fille pour venir discuter avec elle.

Il se serait allongé au milieu des deux avant de venir “gratter le dos” de sa fille.

Emmanuel Germain, le président du tribunal, relate:

“La victime a déclaré lors de son audition que vous avez ensuite caressé sa cuisse par-dessus son pyjama. Elle vous a pris le poignet et vous a dit d’arrêter. Mais votre fille dit n’avoir rien vu et entendu. Puis vous êtes parti”

Vers 1 h 30, le mis en cause serait retourné dans la chambre de sa fille. Il se serait allongé à nouveau entre sa fille et son amie.

La présidente du tribunal explique:

” La victime dit avoir senti quelque chose de bizarre au niveau de ses parties intimes. Elle dit que vous avez essayé de rentrer dans sa “pépette””

Le prévenu plaide:

“Elle était enroulée dans la couette, je n’avais pas la possibilité de toucher sa culotte.”

Les réquisitions et plaidoiries

L’enquête a permis de montrer qu’aucune trace ADN du prévenu n’avait été retrouvée sur la culotte et le pantalon de pyjama de la victime.

Une expertise gynécologique a également fait état “d’aucune liaison et défloraison”.

La représentante du ministère public affirme:

“En l’état du dossier, sans traces ADN, ou encore sans preuve informatique suspicieuse, je ne peux déterminer qui dit la vérité. Je demande donc une relaxe au bénéfice du doute”

L’avocate du mis en cause souligne:

“Elle a dit ce que j’espérais. Les preuves sont insuffisantes, mon client doit être relaxé. Il n’y aucun élément qui prouve que la victime a raison ou que mon client a fait ce dont il est accusé”

La décision

La décision a été mise en délibéré et sera rendue le jeudi 21 juillet.

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