Salies-du-Salat | Prison ferme pour le sexagénaire qui a agressé sexuellement des écolières

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“une réelle attirance pour des mineurs, avec un syndrome de pédophilie”
©ILLUSTRATION/ Chronique républicaine
À Salies-du-Salat, un homme de 65 ans agresse de jeunes écolières, il est condamné à de la prison ferme.

Entre le 17 juillet et le 22 août dernier, *Luc, 65 ans qui demeure près de l’école primaire de Salies-du-Salat faisant office de Claé (Centre de loisirs associé à l’école) l’été, ne cesse d’accoster plusieurs jeunes filles âgées de 10 à 12 ans.

L’échange verbal qui se veut courtois initialement prend une coloration choquante.

Ses propos glissent sans équivoque sur du harcèlement sexuel :

“Tu as de belles formes, de belles fesses,

avance-t-il à l’une d’elles,

“Il ne faut pas mettre de culotte.

Tu as de beaux seins, bientôt tu seras bonne”.

A ces contenus choquants, humiliants, s’ajoutent des actes gravissimes.

Luc caresse les seins et les cuisses de l’une d’entre elles, âgée de 12 ans et l’invite à venir à son domicile.

Alors qu’elle manifeste un geste légitime de refus, Luc tente de lui mettre une gifle.

Choquée, cette dernière informe son père. Une plainte est déposée à la gendarmerie.

Interpellé, Luc, est poursuivi pour harcèlement et agression sexuelle.

Il est traduit en comparution immédiate.

Soumis à une expertise psychiatrique, les experts concluent à “une réelle attirance pour des mineurs, avec un syndrome de pédophilie“.

Dans le box, Luc ne semble pas avoir pris conscience de la gravité des faits :

“J’ai tout simplement touché les seins. Elles ont tout inventé pour me planter”,

lâche-t-il dépité.

Le procureur redoute un passage à l’acte. Il requiert des soins avec suivi judiciaire, des mesures de protection pour les mineures ainsi qu’une incarcération.

Pour Maître Dureau, conseil de Luc,

“c’est la première fois que ça arrive, il y a nécessité d’y mettre un coup d’arrêt par un suivi médical”.

L’avocat tente d’écarter le mandat de dépôt.

Après délibéré, le prévenu écope de 6 mois d’emprisonnement avec mandat de dépôt, un suivi socio judiciaire de 5 ans comportant une injonction de soins sous contrôle, une interdiction de contact avec des mineures, de paraître à moins de 500 mètres de lieux fréquentés par des mineurs.

Luc devra déménager. Il est inscrit au Fijais, fichier de délinquant sexuel qui lui impose de nouvelles obligations. En cas de non-respect, il encourt 2 ans de prison et 30 000 € d’amende.

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