Sainte-Foy-la-Grande | Enlévement, séquetration et agression sexuelle sur mineur

Petite peine de prison pour avoir détruit la vie d’un adolescent
Un homme de 43 ans a été reconnu coupable d’enlèvement, de séquestration et d’agression sexuelle sur un mineur de 16 ans. Il a été condamné à trois ans de prison, dont deux avec SURSIS, et à un suivi socio-judiciaire de cinq ans avec injonction de soins.

Un homme a été condamné à trois ans de prison dont deux avec SURSIS, mardi 27 octobre.

Il était soupçonné d’avoir enlevé un adolescent de 16 ans à Sainte-Foy-la-Grande (Gironde) et de l’avoir agressé sexuellement, le 12 mars 2016.

Le mis en cause était absent à l’audience car il interné en psychiatrie à Libourne.

Un homme de 43 ans a été reconnu coupable d’enlèvement, de séquestration et d’agression sexuelle sur un mineur de 16 ans.

Mardi 27 octobre, le tribunal correctionnel de Libourne (Gironde) l’a condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis et à un suivi socio-judiciaire de cinq ans avec injonction de soins.

Le prévenu n’a pas assisté à son procès puisqu’il est actuellement interné.

Selon sa description faite à l’audience, il souffre de :

« Troubles psychiatriques aigus et de tendances schizophrènes ».

Le quadragénaire était accusé par un jeune homme de l’avoir kidnappé, le 12 mars 2016, à Sainte-Foy-la-Grande.

Cette nuit-là, la victime se promenait avec un ami quand elle a repéré une voiture suspecte qui les suivait. Ils ont décidé de se séparer pour semer l’automobiliste.

Mais le garçon âgé de 16 ans s’est fait rattraper.

Son kidnappeur l’a forcé à monter dans le véhicule. Sur un parking, l’homme a obligé la victime à se masturber devant lui.

Lors de son audition, l’adolescent a confié :

« Je l’ai supplié, je pleurais, je ne savais pas jusqu’où il pouvait aller ».

Durant le trajet en voiture, le suspect aurait désigné du doigt le domicile de ses propres parents. Un élément qu’a gardé en tête la victime et qui a permis aux enquêteurs d’interpeller son agresseur.

Il était déjà connu de la justice pour des faits d’agressions sexuelles.

Pointant des faiblesses dans l’enquête, l’avocat du prévenu a plaidé la relaxe, en vain.

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