SAINT-OUEN Il détenait des fichiers pédopornographiques : 18 mois de prison

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SAINT-OUEN Il détenait des fichiers pédopornographiques : 18 mois de prison

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Il avait déjà été condamné, il savait donc où il mettait les pieds, à quels risques il s’exposait. Sébastien Vérité, 41 ans, a pourtant «  replongé  » selon les termes qu’il a employés devant les gendarmes.

En mai 2013, un service spécialisé contre la cybercriminalité repère un site sur internet où plusieurs personnes dialoguent et s’échangent des images pornographiques mettant en scène des enfants.

Le Samarien – il habite à Saint-Ouen dans la vallée de la Nièvre- en fait partie. L’homme est placé en garde à vue en mai 2014.

Du matériel informatique est saisi à son domicile.

Dans ses ordinateurs, les enquêteurs n’ont rien retrouvé. Et pour cause : il a été constaté que le suspect a utilisé un logiciel spécial permettant de supprimer toute la mémoire des appareils.

Le Samarien est de nouveau placé en garde à vue un mois plus tard. Une nouvelle perquisition se déroule chez lui. Et là, bingo pour les gendarmes. Un ordinateur portable était caché derrière une armoire.

Déjà condamné pour les mêmes faits.

À l’intérieur, près de 10 000 fichiers pédopornographiques sont retrouvés : 7 905 photos mettant en scène des enfants, dont certains ont moins de 5 ans, et 293 vidéos.

Dans le box du tribunal, malgré sa comparution en récidive, le prévenu affirme qu’il n’a aucune attirance pour les enfants.

Son explication ? Il utilisait ces fichiers en monnaie d’échange pour un homme, afin que ce dernier se masturbe devant lui via sa webcam.

Cette ligne de défense peine à convaincre quand on sait que l’homme a déjà été condamné à 3 ans de prison avec sursis pour des faits similaires en 2011.

Juste quelques mois avant qu’il ne recommence. La procureure-adjointe, Françoise Dale, fait de ce déni «  le fond du problème  » : «  Vous vous en sortirez le jour où vous accepterez de vous reconstruire sur de nouvelles bases. » Elle requiert trois ans de prison ferme.

Sébastien Vérité a été condamné à 18 mois de prison, auxquels s’ajoute la révocation de 9 mois de prison avec sursis.

Le prévenu était en détention provisoire depuis son interpellation, en juin 2014.

Sources : http://www.courrier-picard.fr

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