Saint-Jean-de-la-Ruelle | Un homme de 36 ans condamné à 1 an de prison avec sursis pur corruption de mineures et détention d’images pédopornographiques
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 20/10/2019
- 00:00
Catégories :
Mots clés :
Il tenait des propos malsains à des adolescentes sur internet : un an de prison avec sursis
Pour “évacuer ses frustrations”, un habitant de Saint-Jean-de-la-Ruelle a entretenu, durant deux ans, des conversations a caractère sexuel avec des jeunes filles. Il a été condamné à un an de prison, entièrement assorti d’un sursis et mise à l’épreuve.
Le tribunal correctionnel d’Orléans a reconnu, mardi 15 octobre, un habitant de Saint-Jean-de-la-Ruelle coupable de corruption de mineur et de détention d’images pédopornographiques, avant de le condamner à 1 an de prison entièrement assorti d’un sursis avec mise à l’épreuve.
Durant deux ans, l’intéressé devra poursuivre les soins psychologiques qu’il a entamés au lendemain de son placement en garde à vue. Il devra également s’abstenir d’exercer une profession le mettant en contact avec des mineurs. Cette sanction est parfaitement conforme aux réquisitions du procureur de la République.
1.600 images à caractère pédopornographique retrouvées
Entre janvier 2014 et mai 2017, cet homme de 34 ans a échangé, via Internet, avec des jeunes filles de 12 à 14 ans, auxquelles il tenait des conversations à caractère sexuel et franchement inadaptées au jeune âge de ses interlocutrices. Sur son ordinateur, les enquêteurs ont, par ailleurs, découvert près de 1.600 images à caractère pédopornographique.
L’expert psychiatre qui l’a examiné a relevé, chez ce jeune homme
“des traits avérés de déviance et de perversion”.
Le médecin a également mis en évidence
“un attrait pour les jeunes sujets vulnérables, l’enfant étant considéré comme un objet voué à satisfaire ses besoins sexuels”.
À l’audience, où il assurait seul sa défense, le prévenu a assimilé son comportement à un moyen d’évacuer ses frustrations, notamment d’ordre sexuel.
“Je me suis rendu compte par moi-même de l’aberration de ce que je faisais”,
a-t-il ajouté, affirmant qu’il avait mis un terme à ses agissements avant même que les enquêteurs ne remontent jusqu’à lui, à la faveur de l’interpellation, dans le nord de la France, d’un détenteur d’images pédopornographiques avec lequel il avait échangé des fichiers de photos malsaines.
Source : larep
Source(s):