Saint-Hippolyte | Inceste: 18 mois avec sursis pour 10 ans d’agressions incestueuses

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Pédocriminel En liberté

L’adolescente y évoque à mots couverts la détresse qui est sienne depuis dix ans
La jeune fille dénonçait avoir subi des attouchements sexuels depuis l’âge de 4 ans de la part du conjoint de sa grand-mère maternelle. Malgré ses dénégations, l’homme a été jugé coupable par le tribunal correctionnel.

Tout semblait se passer pour le mieux dans le meilleur des mondes au sein de cette famille toulousaine qui chaque été venait rendre visite à la grand-mère et son compagnon, résidant à Saint-Hippolyte.

Jusqu’au jour où la mère de la jeune Laura (prénom d’emprunt) tombe par hasard sur son journal intime.

L’adolescente y évoque à mots couverts la détresse qui est sienne depuis dix ans.

Elle conclut en écrivant :

“Si je ne le dis pas ça va continuer, mais sinon mamie va être effondrée car il va aller en prison”.

Elle en parle aussitôt à Laura qui lui confie que depuis ses 4 ans, elle subit des attouchements.

En fait, depuis sa retraite, le grand-père par alliance et devenu bio énergéticien.

Une manière de soigner qui implique un contact physique.

Or, à chaque fois que la jeune fille, venue en vacances, souffrait d’un petit bobo, il s’isolait avec elle pour la soulager.

Elle déclare:

“Il en profitait pour me toucher les parties intimes, sous mes vêtements, mais sans pénétration. Il me disait de ne pas en parler, que c’était notre petit secret”.

Des faits qui se seraient également passés à Toulouse quand le couple venait rendre visite aux enfants.

Il est mis au ban de la famille, sa compagne le quitte, même s’il n’avoue rien, et une plainte est bien entendu déposée : l’homme est mis en examen pour agression sexuelle par personne ayant autorité.

Lors de son procès, il annonce :

“Je n’ai jamais eu de geste déplacé envers Laura”

Quant à Laura, elle craignait de créer des tensions au sein de la famille:

“Alors j’ai préféré ne rien dire”.

En partie civile, Me Guigonis a affûté ses arguments :

“Nous avons des éléments circonstanciés et concordants. Sa mère, sa grand-mère, son oncle évoquent tous des gestes qui interpellent, même s’ils sont censés être de simples marques d’affection. Et le prévenu répond toujours manière détournée, lui qui, durant les deux ans de procédure, n’a jamais tenté de prendre attache avec la famille pour s’expliquer et qui se victimise : ils ne m’ont jamais aimé.”

Mais surtout, l’avocate a sorti de sa manche des photos découvertes sur l’ordinateur familial de la grand-mère, où l’on voit des images, par trop suggestives par l’angle de prise, de Laura et sa cousine en maillot .

Quant au procureur, il requiert 18 mois avec sursis, l’interdiction de rencontrer la plaignante et l’inscription au fichier des délinquants sexuels.

Face ses juges, il nie toujours tout.

Son avocat, Me Diallo, tient à démonter une à une ne les pièces qui accusent son client :

“Il n’a aucun antécédent, ni civil, ni judiciaire, il a travaillé durant 30 années dans l’industrie pharmaceutique. il a managé des équipes composées jusqu’à 90% de femmes. Il n’y a jamais eu d’incident. À sa retraite, il s’est reconverti dans la bio énergie. j’ai ici 5 attestations, de patients et de ses enfants qui témoignent de sa bonne moralité. A-t-on assez d’éléments pour le poursuivre ? Le journal ne le cite pas nommément, la mère a pris en photo la page où la jeune fille se confie, mais elle l’a ensuite arrachée”.

Le tribunal estime que oui : 18 mois avec sursis simple

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